Serum Dehydroepiandrosterone Sulfate and Risk for Type 2 Diabetes in Older Men and Women: The Pro.V.A Study

ObjectiveA large body of clinical data suggests the importance of endogenous sex hormones in the pathogenesis of diabetes, but very little is known about the possible relationship between dehydroepiandrosterone sulfate (DHEAS) and diabetes, particularly in the elderly. We aimed, therefore, to examine whether high serum levels of DHEAS have any protective effects on the incidence of type 2 diabetes and to elucidate the possible role of gender in a cohort of older subjects.MethodsWe followed 1258 community-dwelling subjects aged ≥65 years without type 2 diabetes who belonged to the Progetto Veneto Anziani (Pro.V.A.) for 4.4±1.2 years. DHEAS were measured at baseline and categorized into gender-specific tertiles. The incidence of type 2 diabetes was diagnosed in cases of fasting plasma glucose above 7.0 nmol/L, glycated hemoglobin ≥6.5%, use of glucose-lowering drugs or a 2-hour postload blood sugar level ≥11.1 nmol/L during the follow-up period.ResultsAlthough no significant differences in potential risk factors for diabetes were apparent across DHEAS tertiles at the baseline in either gender, when those with lower DHEAS were taken for reference, Cox regression analysis showed that males in the highest DHEAS tertile had lower risks for being diagnosed with diabetes during the follow up (HR=0.23; 95% CI: 0.11–0.51; p<0.0001), whereas no significant differences emerged across DHEAS tertiles for females or for the sample as a whole.ConclusionsHigher serum DHEAS levels revealed a significant protective effect against the onset of type 2 diabetes in older men but not in older women, confirming different sensitivities of type 2 diabetes to DHEAS between genders.

RésuméObjectifUn grand nombre de données cliniques montrent l'importance des hormones sexuelles endogènes dans la pathogenèse du diabète, mais on en connaît peu sur la relation possible entre le sulfate de déhydroépiandrostérone (SDHEA) et le diabète, particulièrement chez les personnes âgées. Par conséquent, nous avions pour objectif d'examiner si des taux sériques élevés de SDHEA ont des effets protecteurs sur l'incidence du diabète de type 2 et d'élucider le rôle possible du sexe dans une cohorte de sujets âgés.MéthodesNous avons suivi 1258 sujets de ≥65 ans résidant dans la communauté et ne souffrant pas de diabète de type 2 qui faisaient partie de l'étude Progetto Veneto Anziani (Pro.V.A.) depuis 4,4±1,2 ans. Nous avons mesuré le SDHEA au début et l'avons classifié en tertiles selon le sexe. Nous avons observé l'incidence du diabète de type 2 dans les cas de glycémie veineuse à jeun au-dessus de 7,0 nmol/l, d'hémoglobine glyquée ≥6,5%, d'utilisation de médicaments hypoglycémiants ou de taux de glycémie 2 heures après ingestion de glucose ≥11,1 nmol/l durant la période de suivi.RésultatsBien qu'aucune différence significative dans les facteurs de risque potentiels de diabète n'était apparente dans tous les tertiles de SDHEA au début dans les deux sexes, lorsque ceux ayant un SDHEA plus faible servaient de référence, l'analyse selon le modèle de régression de Cox montrait que les hommes qui étaient dans le tertile le plus élevé de SDHEA avaient de plus faibles risques de recevoir un diagnostic de diabète durant le suivi (RR=0,23; IC à 95% : 0,11–0,51; p<0,0001), tandis qu'aucune différence significative n'apparaissait dans tous les tertiles de SDHEA des femmes ou de l'échantillon dans son ensemble.ConclusionsDes taux sériques plus élevés de SDHEA révélaient un effet protecteur significatif contre l'apparition du diabète de type 2 chez les hommes plus âgés, mais non chez les femmes plus âgées, ce qui confirme les sensibilités différentes du diabète de type 2 aux SDHEA entre les sexes.