Future trends in ophthalmology health human resources in Canada

Projections of future Canadian ratios of ophthalmologists to population have fluctuated because of changes in numbers of residency spots and retirement rates. Although this ratio plateaued in recent years, the ratio of ophthalmologists to the population over 65 years of age is projected to steadily deteriorate. All graduating residents are going to be needed to meet the upcoming workload, yet current graduates are finding increasing difficulty obtaining full-time positions with operating room privileges. This problem is affecting all specialties who require hospital facilities, and exploration of this problem by the Royal College, Canadian Medical Association (CMA), Resident Doctors of Canada, and council of the Provincial Deputy Ministers of Health is presented. Proposed solutions to the current job shortages include residents starting in positions outside of major metropolitan areas, clinicians in practice giving up some operating room time to make way for new graduates, government increasing infrastructure commensurate with the increased number of medical school positions, and optimizing use of current resources by running operating rooms for longer hours and on the weekends.

RésuméLes projections du ratio ophtalmologistes/population canadienne fluctuent au fil du temps en raison de la variation du nombre de places en résidence et du taux de départs à la retraite. Si ce ratio a stagné ces dernières années, le ratio ophtalmologistes/Canadiens de plus de 65 ans est appelé, quant à lui, à baisser de manière constante, selon les projections. On aura besoin de tous les résidents diplômés pour assumer la charge de travail à venir; or, les diplômés ont de plus en plus de difficulté à obtenir des postes à temps plein avec droits de pratique en salle d’opération. Ce problème touche toutes les spécialités qui nécessitent des installations hospitalières. Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, l’Association médicale canadienne, Resident Doctors of Canada et le conseil des sous-ministres de la Santé des provinces exposent leur exploration du problème.Pour pallier l’actuelle pénurie d’emplois, on propose notamment que les résidents commencent leur carrière à l’extérieur des grands centres urbains, que les cliniciens qui pratiquent cèdent une partie de leur temps en salle d’opération pour faire de la place à de nouveaux diplômés, que l’État augmente les infrastructures proportionnellement à l’augmentation des places en résidence dans les écoles de médecine et que l’on optimise l’utilisation des ressources actuelles en faisant fonctionner les salles d’opération un plus grand nombre d’heures et les fins de semaine.