The species recognition hypothesis explains exaggerated structures in non-avialan dinosaurs better than sexual selection does

Several hypotheses have been proposed to explain “bizarre structures” in dinosaurs and other extinct animals (e.g., mechanical function and several kinds of intra- and interspecific display). Recent evidence and tests for species recognition as a possible driver of these structures have been proposed, in particular as an alternative to traditional hypotheses of function and sexual selection, which have fallen short. Advocates of sexual selection and mechanical function have advanced untested hypotheses claiming that species recognition cannot be an important process in evolution. We address these claims and show that they are based on misreading of the evidence and of previous literature. We also acknowledge that there have been historically differing definitions of sexual selection, which have greatly impeded understanding of the whole phenomenon of mate attraction and choice. Particularly in fossil animals, it is impossible to accept any hypothesis as the “default” that does not require evidence or testing to establish it.

RésuméCertaines hypothèses ont été proposées pour expliquer des « structures bizarres » chez les dinosaures ou chez d’autres animaux disparus (par exemple fonction mécanique, différentes sortes d’affichage intra- et interspécifique). Des preuves et tests récents pour une reconnaissance de l’espèce en tant que facteur déterminant de ces structures ont été proposés, en particulier comme alternative aux hypothèses traditionnelles de sélection sexuelle et de fonction, mais ont été un échec. Les avocats de la sélection sexuelle et de la fonction mécanique ont avancé des hypothèses non testées, affirmant que la reconnaissance de l’espèce ne peut constituer un processus important au cours de l’évolution. Nous présentons ces affirmations et montrons qu’elles sont fondées sur une lecture erronée des preuves et de la littérature antérieure. Nous admettons aussi qu’il y a eu historiquement différentes définitions de la sélection sexuelle, qui ont gêné la compréhension du phénomène d’attraction et de choix du partenaire dans son ensemble. En particulier, chez les animaux fossiles, il est impossible d’accepter quelque hypothèse que ce soit de défaut (ou de manque) qui ne requière de preuve ou de test pour l’établir.