Emergency suicide care in France: The psychiatrist's liability as seen in case law

In France, in general emergency departments, psychiatric consultations are on the increase and suicidal behavior represents a frequent reason for consultation. Psychiatrists treat patients whose behavior may be impulsive and irrational, and whose critical judgment is impaired. In emergency units, the reception and initial assessment of the patient determines his or her future pathway through the healthcare system. By its very nature, emergency medicine deals with inherently unstable situations, which may lead to the risk of medical malpractice. The aim of this article is to provide a summary of the initial management of suicidal patients by general emergency units and to comment on the medical malpractice that may expose the practitioner to risk of liability. An analysis of case history has shown that in suicide cases, malpractice due to inadequate supervision is the most frequent ruling.Résumé en françaisEn France, dans les services d'urgences générales, les consultations psychiatriques sont en constante augmentation et les conduites suicidaires sont un motif fréquent de consultation. Les psychiatres traitent des patients dont le comportement peut être impulsif et déraisonné, et dont le jugement critique est affaibli. L'accueil et l'évaluation initiale du patient conditionnent son orientation secondaire dans le réseau de soins. L'instabilité de cette situation associée à la particularité de l'exercice médical en urgence exposent à la faute médicale. Le but de cet article est de réaliser une synthèse de la prise en charge initiale du patient suicidaire aux urgences générales et de commenter les fautes médicales qui exposent le praticien à la mise en jeu de sa responsabilité. Il a été réalisé une analyse la jurisprudence qui montre que dans le domaine du suicide, la faute pour défaut de surveillance est la plus souvent sanctionnée.