Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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10161695 | Revue Vétérinaire Clinique | 2014 | 8 Pages |
Abstract
Une chatte stérilisée de 4 ans, en contact avec des chiens de chasse, est présentée pour vomissements et diarrhée depuis quelques jours, en état de choc, hyperesthésique et douloureuse à toute manipulation, avec des lésions inflammatoires marquées du pavillon des oreilles, de la peau de l'abdomen et des doigts. Les analyses révèlent une protéinurie importante sans culot significatif, une azotémie prérénale et une hyperglobulinémie. L'échographie abdominale montre une néphromégalie et un pancréas d'échodensité modifiée (test snap fPL négatif). Le dosage des facteurs antinucléaires est négatif et les analyses PCR sur sang faiblement positives pour Leptospira spp. (négatives pour Ehrlichia spp. et Anaplasma spp.). Un traitement à base de céfovécine et méthylprednisolone (5 jours) puis 14, après, de doxycycline (4 semaines) est prescrit. La chatte récupère complètement. Une sérologie double, à 5 semaines d'intervalle, montre une séroconversion significative pour Leptospira sérogroupe Sejroë, sérovar Saxkoebing (test snap combo FelV et FIV négatif). Ce cas montre que les chats peuvent développer une leptospirose clinique sans cause apparente d'immunosuppression, avec des symptômes comparables à ceux de la forme subaiguë du chien et des particularités ; le sérogroupe Sejroë devra donc être inclus dorénavant dans les recherches sérologiques en cas de suspicion clinique chez le chat.
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Authors
C. Beaudu-Lange, E. Lange,