Proposition méthodologique pour une étude des esthétiques du Mésolithique : une analyse sociologique–anthropologique de la fin du Tardiglaciaire et durant le Postglaciaire en Europe occidentale

RésuméLes productions décorées recouvrent-elles les esthétiques, c’est-à-dire l’ensemble des systèmes symboliques d’une culture de chasseurs–cueilleurs ? Comment quitter ce regard aux exigences esthétiques, que nous autres occidentaux, posons sur toutes choses…et dépasser le débat des expressions artistiques pensées dans une perspective esthétique, comme objets « œuvres d’art » et objets « stylistiques ? Il n’est pas question de fétichiser les productions décorées (l’œuvre d’art) en les plaçant au point de départ de notre réflexion, (à savoir les étudier d’un point de vue fonctionnel, technologique, typologique, de l’art pour l’art, du sens…) mais bien d’y associer une autre des dimensions de l’expérience esthétique, c’est-à-dire le contexte des productions décorées.

Do the decorated productions cover esthetics, i.e. the whole of the symbolic systems of a culture of hunters–gatherers? How to leave this glance with the aesthetic requirements that we other Westerners, pose on all things… and to exceed the debate of the artistic expressions thought from the aesthetic point of view, like “works of art” objects and “stylistics” objects? It is out of question “to make a fetish” of the productions decorated “works of art” while placing them at the starting point with our reflexion, (Studying them from a functional, technological, typological, art for art, meaningful point of view…) but to associate another of dimensions of the aesthetic experiment, i.e., the context of the decorated productions.