Le Moustérien de Grèce à la lumière des récentes recherches

RésuméLe Moustérien de Grèce commence à être mieux connu, grâce aux fouilles effectuées ces dernières années ainsi qu’à la reprise d’analyses des séries provenant d’anciennes recherches. Mis à part les découvertes de surface, qui témoignent de l’omniprésence du Moustérien à travers toute la Grèce continentale, cinq sites seulement du Paléolithique moyen ont été fouillés. Presque tous les vestiges mis au jour datent de la dernière période glaciaire. Toutes les industries lithiques se rattachent au Moustérien « typique », alors que le Moustérien de type Quina n’est pas attesté de façon certaine. Le débitage Levallois est presque toujours présent, plus ou moins fréquent, mais toujours dominé par les méthodes non-Levallois. Les variantes récurrentes sont le plus souvent utilisées ; surtout centripètes. Le « Micromoustérien » d’Asprochaliko constitue la seule industrie où le débitage Levallois est absent.

Thanks to recent research and the re-evaluation of the archaeological material coming from older research, the Mousterian of Greece has started to become better known. Aside the surface findings, which testify the presence of Mousterian throughout the entire continental Greece, only five Middle Paleolithic sites have been excavated. Almost every remnant has been dated to the last ice age. All lithics belong to the “typical” Mousterian, while the Quina Mousterian has not been certainly testified. The Levallois method is almost always present, more or less frequent, but always dominated by non-Levallois methods. The recurrent variations, mostly centripetal, have been more frequently used. The “Micromousterian” of Asprochaliko is the only lithic assemblage from which the Levallois method is absent.