Occupation, poverty and mental health improvement in Ghana

This study examines the relationship between a number of socioeconomic indicators (asset ownership, assets purchased, change in income, food shortage, kept job after illness) and two outcomes: improvement in mental illness and stability of mental illness. A sample of urban and rural Ghanaians reporting a mental illness (n = 400) was used. This focus on changes in mental illness differs from much previous work that examines mental illness status (i.e., whether or not a person has a mental illness). It was found that maintaining employment after the onset of illness was associated with both mental illness improvement and stability. Income increases were related to stability of mental illness only. Asset and food shortage measures were not found to be significant correlates of mental illness improvement or stability. This study indicates that measures taken to protect jobs and social status after the onset of mental illness symptoms are likely to facilitate improvements in mental health.

RésuméCette étude examine la relation entre un certain nombre d’indicateurs socioéconomiques (biens possédés, biens acquis, changement dans le niveau de revenu, insuffisance alimentaire, maintien dans l’emploi après une maladie) et deux variables expliquées : amélioration de la maladie mentale et stabilité de l’état de santé mentale. Nous avons utilisé un échantillon d’habitants du Ghana vivant en milieu rural ayant déclaré une maladie mentale (n = 400). L’accent mis sur les changements relatifs à la maladie mentale innove par rapport à des travaux antérieurs qui examinent le statut de santé mentale (c’est-à-dire le fait d’avoir ou pas une maladie mentale). Les résultats montrent que le maintien dans l’emploi après le déclenchement de la maladie était lié à la fois à l’amélioration de l’état de santé du malade et à la stabilisation de la maladie. L’augmentation de revenu apparait liée uniquement à la stabilisation de la maladie. Les mesures relatives aux biens et au manque de nourriture n’apparaissent pas comme significativement corrélées à l’amélioration de l’état de santé ou bien à sa stabilisation. Cette étude montre que les mesures prises pour protéger l’emploi et le statut social des individus ayant déclaré une maladie mentale sont de nature à favoriser une amélioration de la santé mentale.