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1068359 ALTER - European Journal of Disability Research / Revue Européenne de Recherche sur le Handicap 2009 18 Pages PDF
Abstract

The use of quantitative measurement is a widespread method in public management to govern at distance. However, this governance may cause conflict, due to the statistics themselves. In Norway, measuring disability for governance purposes has created a controversy about the status of disability in health and care administration. The debated object is a concrete form of Norwegian health and care policy, a registration system called IPLOS. It measures assistance needs based on, among other criteria, functional disability levels. Authorities deem it a necessity for future planning and organization of municipal health and care services. However, organizations of and for the disabled hold that IPLOS communicates a discriminatory view on disability. They have used the controversy to confront authorities’ practical politics of disability, and to promote their own. In this article I explore the controversy surrounding IPLOS. I focus on the relationship between number and person that IPLOS requests, and the organizational and symbolic aspects of number production. Due to the importance such measurement tools are given, we need a further understanding of what the concrete use of these statistics implies both for the counted disabled and for the public authorities’ way of managing disability.

RésuméLes statistiques sont aujourd’hui communément utilisées en gestion publique comme moyen de gouverner à distance. Cependant, il apparaît qu’elles peuvent aussi être la cause de l’échec de la gouvernance qu’elles rendent possible. En Norvège, leur introduction à la gestion des handicaps par le biais d’un nouveau système de registre appelé IPLOS a créé une controverse à propos du statut de ceux-ci dans l’administration des soins et de la santé. Alors que ce système, qui mesure le besoin d’assistance selon différents critères, est considéré par les autorités comme un outil nécessaire à la planification et à l’organisation future des services municipaux de soins et de santé, des associations de personnes handicapées le perçoivent quant à eux comme le véhicule de vues discriminatoires à l’égard du handicap. Dans cet article, j’explore la controverse qui s’est développée autour d’IPLOS, en me concentrant particulièrement sur la relation que ce système suppose, entre « personne » et « nombre », et les aspects symboliques et organisationnels de sa production. Compte tenu l’importance et l’attention donnée actuellement à ce type de système, il nous paraît essentiel de chercher à analyser les implications que l’utilisation concrète de ces statistiques peut avoir, tant pour les personnes handicapées comptées, que pour la manière dont les autorités publiques gèrent les handicaps.

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