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107714 Toxicologie Analytique et Clinique 2015 9 Pages PDF
Abstract
Les NPS peuvent être désignées par une approche pharmacologique qui utilise les noms chimiques des molécules en permettant de les classer en fonction de leur structure. La seconde approche de type commerciale tend à populariser des désignations plus attrayantes et mémorisables souvent non informatives sur la composition des substances vendues. On distinguera plusieurs familles chimiques parmi les NPS : les phénéthylamines, les cathinones, les pipérazines, les tryptamines et quelques autres substances dites « orphelines » n'appartenant pas aux classes précédentes (méthoxétamine, 4-fluorotropacocaine ou pFBT…). Les NPS restent souvent vendues par le biais de noms de marques non prédictifs de la composition de la substance, comme les appellations NRG dans lesquelles de nombreuses molécules ont été identifiées en Europe : pyrovalérone, naphyrone, MDPV, 4-FMC, D2PM, pentylone, butylone, fléphédrone, 4-MEC, méphédrone… avec des préparations commerciales contenant très souvent plusieurs molécules associées. Dans la littérature, de nombreuses méthodes chromatographiques en GC-MS et LC-MS sont décrites, permettant un dépistage de certaines de ces substances sur différents types de matrices biologiques. Associées à ces recherches, il existe plusieurs bibliothèques de spectres de masse en accès libre (SWG Drug, Cayman Spectral Library, NIST, Wiley…). En 2015, même si la liste est loin d'être exhaustive, on trouve de nombreux matériaux de référence commercialisés. Cependant, en raison d'un nombre de plus en plus élevé de produits sur le marché, la plupart restent encore introuvables. Face à cette situation et à la rapidité d'innovation chimique rencontrée pour ces substances, des technologies telles que la LC Haute Résolution et le Temps de Vol deviennent incontournables. Pour des dépistages de routine en immunoanalyse, beaucoup de progrès restent à faire avec des tests de dépistage rapides salivaires ou urinaires encore souvent inopérants, des tests d'immunoanalyse encore rares et peu sensibles. On citera cependant l'apparition de certaines applications sur des technologiques type Biochip qui semblent prometteuses pour les dépistages notamment de cathinones dans les urines.
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