Submarine networks: evolution, not revolution

We have described in a previous issue of the Comptes Rendus Physique of January–February 2003 how the wavelength division multiplexing technique enabled us to increase drastically the transmission capacity per fiber over trans-Atlantic distances (from 1×5 Gbit/s in 1995 up to 42×10 Gbit/s in 2001). Then, the crash of the internet bubble reduced the need for higher capacity, but, recently, the demand in trans-Pacific links has lead to the deployment of new technologies such as the differential phase shift keying modulation format. This new modulation format also enables the upgrading of existing links beyond their design capacities. We illustrate the benefit of this new modulation format and also discuss the capabilities to increase the bit rate from 10 Gb/s to 40 Gb/s per wavelength. To cite this article: O. Gautheron, C. R. Physique 9 (2008).

RésuméNous avions montré dans le numéro de janvier–février 2003 des Comptes Rendus de Physique comment le multiplexage en longueur d'onde avait permis d'accroitre sensiblement la capacité de transmission par fibre à-travers l'océan Atlantique (de 1×5 Gbit/s en 1995 à 42×10 Gbit/s en 2001). Depuis, l'éclatement de la bulle internet a ralenti l'accroissement de capacité mais récemment le besoin de grandes liaisons à-travers l'océan Pacifique a permis l'industrialisation de nouvelles technologies telle que la transmission à modulation de phase différentielle. Ce format de modulation permet également d'augmenter la capacité des fibres déjà déployées au-delà de leurs capacités maximales initiales. Nous discuterons également rapidement la possibilité de transmettre des canaux modulés à 40 Gb/s sur des liens sous-marins. Pour citer cet article : O. Gautheron, C. R. Physique 9 (2008).