The Lyot Project: status and results

We present a retrospective on, and some new imaging data from The Lyot Project JHK coronagraph which is used behind the 3.6 m AEOS 941-channel AO telescope on Mt. Haleakala, on the island of Maui in Hawaii. This instrument is the first ‘extreme adaptive optics’ (ExAO) coronagraph ever; it opens up new scientific search spaces in direct imaging of faint companions of nearby stars. It also blazed a trail for current ExAO systems being developed for ESO-VLT and Gemini telescopes. Amongst other things, the Lyot Project has been used to demonstrate a device for precision coronagraphic astrometry and photometry using the novel technique of placing a wire grid over the pupil to create stable fiducial ghost images, to show the effects of frozen actuators on a deformable mirror, to refine angular differential imaging for use on the Coudé focus of Alt-Az telescopes, and to develop a coronagraphic data reduction pipeline. To cite this article: A. Sivaramakrishnan et al., C. R. Physique 8 (2007).

RésuméCet article présente un historique et quelques résulats du coronographe du ‘Lyot Project’, installé sur le télescope AEOS de 3,6 m à Maui (Hawaii). Cet instrument est le premier coronographe à fonctionner avec une optique adaptive extrême (941 actuateurs) qui ouvre de nouvelles possibilités pour la recherche de compagnons faibles en bande JHK autour d'étoiles proches. Cet instrument est également un précurseur pour les projets en développement comme ESO/SPHERE ou Gemini/GPI. En particulier, il a été utilisé pour tester un dispositif permettant l'astrométrie et la photométrie de précision en mode coronograhique grâce à une grille en plan pupille pour former des images satellites stables de l'étoile. Les données du projet Lyot ont également permis de montrer les effets des actuateurs bloqués sur un miroir déformable, de raffiner la technique d'imagerie différentielle angulaire dans le cas d'observations au foyer coudé d'un télescope Alt-Az et de développer une méthode pour le traitement de données coronographiques. Pour citer cet article : A. Sivaramakrishnan et al., C. R. Physique 8 (2007).