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2117002 Cancer/Radiothérapie 2016 7 Pages PDF
Abstract

PurposeDuctal carcinoma in situ represents 15 to 20% of all breast cancers. Breast-conserving surgery and whole breast irradiation was performed in about 60% of the cases. This study reports local recurrence rates in patients with ductal carcinoma in situ treated by breast-conserving surgery and whole breast irradiation with or without boost and/or tamoxifen and compares different therapeutic options in two European countries.Patients and methodsFrom 1998 to 2007, 819 patients with pure ductal carcinoma in situ were collected, both in France (266) and Italy (553). Median age was 56. All underwent breast-conserving surgery and whole breast irradiation; 391 (48%) received a boost (55% in France and 45% in Italy, P = 0.017) and 173 (22.5%) tamoxifen (4.5% in France and 32% in Italy, P < 0.0001).ResultsWith a 90-month median follow-up, there were 51 local recurrences (6.2%), including 27 invasive (53%). The 5- and 10-year local recurrence rates were 4% and 8.6%. Two patients developed axillary recurrence and 12 (1.5%) metastases (seven after invasive local recurrence); 41 (5%) patients had contralateral breast cancer. In the multivariate analysis, high nuclear grade and lack of tamoxifen are the most powerful predictors of local recurrence, with 2.6 (95% confidence interval [95% CI]: 1.74–3.89, P = 0.0012) and 2.85 (95% CI: 1.42–5.72, P = 0.04) odds ratio (OR) estimates, respectively. Age, margin status and boost did not influence local recurrence rates.ConclusionsThis study confirms the ductal carcinoma in situ treatment heterogeneity among countries and the unfavourable prognostic role of nuclear grade. Tamoxifen reduces local recurrence rates and might be considered for some subgroups of patients, but further confirmation is required. The boost usefulness still remains unclear.

RésuméObjectif de l’étudeÉvaluation du taux de récidive locale parmi les patientes traitées pour un carcinome canalaire in situ par chirurgie conservatrice et irradiation mammaire avec ou sans boost et/ou tamoxifène, et comparaison des modalités thérapeutiques entre deux pays européens.Patientes et méthodesLes dossiers de 819 patientes recevant un traitement pour un carcinome canalaire in situ pur, en France et en Italie entre 1998 et 2007, ont été analysés. L’âge médian était de 56 ans. Toutes ont été traitées par chirurgie conservatrice et irradiation ; 391 (48 %) ont reçu un boost (55 % en France et 45 % en Italie, p = 0,017) et 173 (22,5 %) du tamoxifène (4,5 % en France et 32 % en Italie, p < 0,0001).RésultatsAvec 90 mois de suivi médian, 51 récidives locales sont survenues (6,2 %). Les taux de récidive locale à 5 et 10 ans étaient respectivement de 4 % et 8,6 %. Deux rechutes axillaires, 12 disséminations métastatiques (1,5 %, sept après une récidive locale invasive) et 41 cancers du sein controlatéraux (5 %) ont été observés. En analyse multifactorielle, le haut grade nucléaire et l’absence de tamoxifène étaient les plus importants facteurs prédictifs de récidive locale avec des risques relatifs respectifs de 2,6 (intervalle de confiance à 95 % : 1,74–3,89, p = 0,0012) et 2,85 (1,42–5,72, p = 0,04). L’âge, l’état des marges et la réalisation d’un boost n’ont pas influencé le taux de récidive locale.ConclusionsCette étude confirme l’hétérogénéité des traitements des patientes atteintes d’un carcinome canalaire in situ dans les différents pays et le pronostic défavorable lié au grade nucléaire. Le tamoxifène réduit le taux de récidive locale et pourrait être proposé dans certains sous-groupes de patientes, mais cela nécessite des confirmations supplémentaires. L’utilité du boost reste encore incertaine.

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Life Sciences Biochemistry, Genetics and Molecular Biology Cancer Research
Authors
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