Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2118903 | Cancer/Radiothérapie | 2010 | 6 Pages |
RésuméLa tolérance des os chez l’adulte a surtout été évaluée par la fréquence des fractures après radiothérapie. Les principales circonstances concernent l’ostéoradionécrose mandibulaire, les fractures de la hanche et les atteintes d’os sains au voisinage d’un volume cible irradié, en particulier le bassin, les côtes et les os longs. L’analyse des complications après radiothérapie des métastases osseuses reste difficile à individualiser du risque fracturaire propre de ces métastases. La fréquence des fractures osseuses après irradiation reste faible, inférieure à 5 % dans les grandes séries et probablement sous-estimée pour les complications asymptomatiques à traduction radiologique. Des facteurs de risque sont individualisés, comme l’existence d’un terrain ostéoporotique dans la population féminine après 50 ans. La relation dose–effet est difficile à quantifier dans les observations anciennes du fait des facteurs techniques comme l’énergie du rayonnement ou les volumes traités. Des modèles chiffrés commencent à apparaître, en particulier sur l’irradiation des os longs sains, avec schématiquement un risque fracturaire plus élevé après des doses de 60 Gy, une irradiation de l’os en totalité, un dépériostage étendu et une influence de la dose par fraction.
Radiation tolerance for bone tissue has been mostly evaluated with regard to bone fracture. Main circumstances are mandibula osteoradionecrosis, hip and costal fracture, and patent or radiologic fractures in the treated volume. After radiation therapy of bone metastasis, the analysis of related radiation fracture is difficult to individualize from a pathologic fracture. Frequency of clinical fracture is less than 5% in the large series or cohorts and is probably underevaluated for the asymptomatic lesions. Women older than 50 years and with osteoporosis are probably the main population at risk. Dose–effect relations are difficult to qualify in older series. Recent models evaluating radiations toxicity on diaphysa suggest an important risk after 60 Gy, for high dose–fraction and for a large volume.