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2400831 Pratique Médicale et Chirurgicale de l'Animal de Compagnie 2010 12 Pages PDF
Abstract

RésuméSi les besoins nutritionnels du furet sont peu controversés, le rationnement pratique suscite un large débat. L’alimentation sèche est facile et hygiénique, alors que l’alimentation fraîche à base de viande ou de proies entières semble être la plus adaptée à la physiologie de cet animal. Les aliments secs contiennent des hydrates de carbone en quantité importante, alors que le furet n’en a pas besoin. La liste des ingrédients n’indiquant pas la source, la qualité ou la digestibilité des ingrédients, elle ne permet pas de juger la qualité de l’aliment composé, une étude approfondie est donc nécessaire. Les aliments secs devront être de haute qualité, contenir des taux de protéines et de matières grasses élevés, un taux d’extractif non azoté (calculés) faible, et des ingrédients d’origine animale pour les premiers de la liste des ingrédients. L’alimentation carnée est une alternative maintenant commune et déjà fréquente dans certains pays. Des proies entières comme les poussins d’un jour ou les petits rongeurs sont vendues congelées par des entreprises spécialisées qui fournissent les zoos et les possesseurs d’animaux carnivores. Une ration carnée à base de viande contenant, muscles, viscères et os, ainsi que d’autres produits animaux peut être une alternative aux proies entières si elle est équilibrée. Le risque microbiologique plus important que pour une alimentation sèche, reste faible si une hygiène irréprochable est respectée. Des pathologies telles que les affections buccodentaires, les maladies gastro-intestinales, les insulinomes, les urolithiases, les diverses carences et excès en nutriments, sont des maladies du furet qui peuvent avoir une origine nutritionnelle. Il est donc important de se pencher réellement sur la question du rationnement pratique du furet.

SummaryFerret's nutritional needs are not discussed, but practical feeding is controversial. The use of dry food is practical while feeding fresh meat or whole prey seems to be most adapted to the physiology of this animal. Dry foods contain carbohydrates in large quantities, while the ferret does not need it. Informations read on the labels do not give the source, quality or digestibility coefficients of the ingredients, so it is necessary to go into detail about commercial products. Dry foods should be of high quality, they should contain high protein and fat levels, low rates of nitrogen-free extract (calculated), and ingredients of animal origin should be at the head of the list. Fresh meat based food is an alternative and its use is already widespread in some countries. Frozen whole prey as day-old chicks or small rodents, are sold by specialized companies who provide zoo and carnivore's owners. Meat based diets containing muscles, organs, bones, and other animal products may be an alternative to whole preys if they are balanced. The microbiological risk is greater than for dry food, but it remains low if basic principles of food safety are respected. Diseases such as dental disease, gastrointestinal diseases, insulinoma, urolithiasis, nutrient deficiencies and excesses, are diseases of the ferret that may have a nutritional origin. It is therefore important to focus on the choice of the diet for this animal.

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