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2687057 Nutrition Clinique et Métabolisme 2016 11 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifDéterminer si les consommateurs de produits laitiers frais (PLF) ont des particularités alimentaires et nutritionnelles.MéthodesL’alimentation de 986 adultes (de 25 à 64 ans) de l’étude « comportements et consommations alimentaires en France » a été analysée. Ils ont été répartis en quatre groupes selon leur niveau de consommation de PLF.RésultatsEn moyenne, pour chacun de ces sous-groupes, les consommations de lait et de fromages ne sont pas significativement différentes. Les caractéristiques sociodémographiques diffèrent en revanche tandis que l’indice de masse corporelle est similaire en moyenne et en répartition. Les grands consommateurs de PLF (> 6 portions/semaine) ont un profil alimentaire et des apports nutritionnels qui sont globalement plus satisfaisants (plus de fruits, de poisson, de légumes secs et de fruits secs, plus d’eau, de fibres, moins de plats composés, moins d’alcool) que les petits consommateurs. En outre, il existe un gradient favorable depuis les non-consommateurs jusqu’aux grands consommateurs pour la majorité de ces aliments. Ceci se traduit par des scores de qualité de l’alimentation et d’adéquation aux critères du PNNS croissants avec la consommation de PLF. Les grands consommateurs satisfont plus souvent la couverture des 2/3 des apports nutritionnels conseillés pour 11 micronutriments qui sont les vitamines B1, B2, B5, B6, B9, C, A et le calcium, l’iode, le sélénium et le cuivre. À l’inverse, les non-consommateurs de PLF ont un profil alimentaire et nutritionnel moins satisfaisant.ConclusionLes PLF sont ainsi un marqueur d’une bonne alimentation. Le profil alimentaire et nutritionnel spécifique des grands consommateurs de PLF pourrait contribuer à expliquer les bénéfices santé des PLF.

ObjectivesTo determine if fresh dairy products (FDP) consumers have specific dietary and nutritional patterns.MethodsThe dietary records of 986 French adults (25 to 64 years old) from the “comportements et consommations alimentaires en France” study was analyzed. They were split into four groups depending on their FDP level of consumption.ResultsMilk and cheese consumptions were not different between the four groups. On the contrary, the socio-demographic characteristics were different, while the body mass index was similar in mean and classes for the four groups. High FDP consumers (> 6 servings/week) displayed more favorable dietary and nutritional intakes (more fruits, fish, legumes, nuts, water, and fibers, less prepared meals and less alcohol) than low consumers. In addition, there was a positive gradient from no FDP consumers to high FDP consumers for most of those foods and nutrients. As a result, higher scores of diet quality and better compliance with the French dietary recommendations were observed with increasing FDP consumption. Eventually, high FDP consumers exhibited better adequacy to the dietary recommended allowances for 11 micronutrients (vitamins B1, B2, B5, B6, B9, C, A and calcium, iodine, selenium, copper). On the contrary, non-consumers of FDP displayed less favorable dietary and nutritional intakes than others.ConclusionTo sum-up, FDP consumption is a marker of a good quality diet, which could participate in the better health status of FDP consumers.

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