Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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2745425 | Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation | 2013 | 6 Pages |
BackgroundEpileptiform discharges (ED) can occur during sevoflurane induction, especially in young female patients and when high alveolar concentrations are used. The aim of this study was to evaluate whether low sevoflurane concentration reduces the occurrence of ED in female patients.MethodsThirty-four female patients scheduled for minor gynecological surgery were prospectively included and randomized in two groups. In group A, anesthesia was induced with sevoflurane inspired 8% manually set via the circuit of the Zeus® (Dräger Medical, Lübeck, Germany) anesthesia workstation (fresh gas flow 8 L.min−1) for 2 min and then 2.5%. In group B, induction was performed by target-controlled inhalation with a target end-tidal concentration of sevoflurane set at 2.5% (fresh gas flow in auto-control mode). Electroencephalogram (EEG) was recorded in the operating room throughout induction till two min after intubation and analyzed off-line by a neurophysiologist blinded to the randomization.ResultsED occurred in five patients (15%): one in group A and four in group B (P > 0.05). ED occurred with a median delay of 303 s [25–75 interquartiles: 135–418] and the median duration of ED episode was 13 s [3–78]. Fifteen patients had abnormal movements without simultaneous EEG abnormality.ConclusionInduction of anesthesia with low target concentration of sevoflurane (2.5%) fails to totally prevent the occurrence of ED in young female patients and should be used carefully in this population.
RésuméObjectifLors de l’induction par le sevoflurane, notamment à concentrations élevées, des anomalies électroencéphalographiques peuvent être observées. Le but de ce travail est d’évaluer l’intérêt d’une induction à faible concentration en mode objectif de concentration.Patients et méthodesAprès recueil du consentement écrit, 34 patientes ont été incluses dans une étude prospective randomisée à l’occasion d’une chirurgie gynécologique. Elles ont été réparties en deux groupes. Dans le groupe A, l’induction était débutée à une fraction délivrée de 8 % de sevoflurane puis réglée manuellement à 2,5 % (débit de gaz frais à 8 L.min−1). Dans le groupe B, l’induction était réalisée intégralement en objectif de concentration à 2,5 % (Zeus®, Dräger Medical, Lübeck, Allemagne). Un électroencéphalogramme était enregistré avant, pendant et peu après la fin de l’induction. L’analyse à distance de cet enregistrement a été réalisée en aveugle par une neurophysiologiste.RésultatsDes anomalies ont été observées chez cinq patientes (15 %) : une dans le groupe A et 4 dans le groupe B (p > 0,05). Ces anomalies sont survenues dans un délai médian de 303 s [25–75 interquartile : 135–418] avec une durée médiane de 13 s [3–78]. Quinze patientes ont présenté des mouvements anormaux pendant l’induction sans rapport avec ces anomalies.ConclusionL’induction par inhalation à faible concentration de sevoflurane ne permet pas d’éliminer le risque d’apparition d’anomalies électroencéphalographiques chez la jeune femme. Dans cette population, ce risque doit être pris en compte.