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2745825 Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation 2012 10 Pages PDF
Abstract

RésuméIntroductionLe but de cette étude était de décrire les pratiques anesthésiques lors des prélèvements d’organes (PMO) et d’évaluer leur impact sur le pronostic des greffons rénaux.Patients et méthodeDans une étude rétrospective multicentrique (années 2005 à 2007), les dossiers des patients en mort encéphalique (ME) ont été analysés. La notion de donneurs à critères étendus, la durée de réanimation, le délai de ME, le respect du délai d’ischémie froide, les modalités de réanimation, le type d’anesthésie, les paramètres hémodynamiques et ventilatoires durant le PMO et l’impact de l’anesthésie sur les greffons rénaux ont été étudiés.RésultatsCent quarante-neuf dossiers des 165 donneurs étaient analysables. Soixante-deux pourcent ont reçu une anesthésie sans différence démographique entre les groupes avec (groupe A) et sans anesthésie (groupe NA). Lors du PMO, le groupe NA maintenait une pression artérielle moyenne (PAM) supérieure à 65 mmHg plus fréquemment (53 % vs 29 %, p < 0,01) sans différence sur la PAM maximale. Le groupe A avait une fréquence cardiaque plus élevée (120 vs 105 b/min, p = 0,02) et nécessitait plus de remplissage vasculaire par colloïdes (p < 0,01). Les deux seuls facteurs de risque indépendant de retard de reprise de fonction du greffon étaient l’absence de perfusion d’hydroxyéthylamidons dans les 24 heures précédant le PMO et une ventilation mécanique sans pression expiratoire positive (PEP).ConclusionLors des PMO, 62 % des donneurs reçoivent une anesthésie. L’anesthésie est associée à plus d’épisodes hypotensifs nécessitant plus de remplissage par colloïdes sans impact sur la fonction du greffon rénal.

BackgroundThe aim of this study was to report current anaesthetic management brain-dead organ donors and to assess its impact on delayed kidney graft function (DGF).MethodsTo achieve this retrospective multicenter study, brain-dead patient records were analysed for the years 2005 to 2007. Expanded donor criteria, length of stay in ICU, duration of brain death, respect of recommended cold ischemia time, preoperative and intraoperative management, type of anaesthesia, hemodynamic and respiratory parameters during organ retrieval, and impact of anaesthesia on DGF were analysed.ResultsOne hundred and forty-nine out of 165 files were available. Sixty-two percent of donors received anaesthetic drugs. There were no differences in demographic characteristics between the anaesthesia group (group A) and the no-anaesthesia group (group NA). In group NA, the mean arterial pressure (MAP) > 65 mmHg was more frequent (53% vs. 29%, P < 0.01), but did not differ for maximal MAP. In group A, maximal heart rate was higher (120 vs. 105b/min, P = 0.02) and donors received significantly more colloids (P < 0.01). Independent risk factors of DGF included absence of hydroxyethyl starch infusion during the preoperative period and mechanical ventilation without PEEP.ConclusionDuring organ retrieval, 62% of organ donors received anaesthetic drugs. Use of anaesthesia lead to lower MAP requiring more fluid challenge with colloids but did not influence the DGF.

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Authors
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