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2770243 Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 2008 22 Pages PDF
Abstract

RésuméLes sensibilisations détectées chez les enfants atteints de dermatite atopique sont souvent non pathogènes. Leur pertinence doit donc être soigneusement évaluée sur l’histoire clinique des enfants et, éventuellement, par les tests de provocation. Compte tenu des contraintes qu’ils imposent, les patch-tests ne paraissent que rarement justifiés. L’indication des évictions alimentaires doit être soigneusement pesée, car ces évictions exposent à des réactions anaphylactiques lors de la consommation accidentelle des aliments exclus ou lors des tests de provocation. L’intérêt des seuils d’IgE spécifiques pour le diagnostic des allergies alimentaires IgE-dépendantes est limité par de multiples facteurs de variation. La prévention des réactions repose avant tout sur l’éviction, mais les mesures d’accoutumance progressive/désensibilisation par voie orale pourraient être efficaces. Les réactions les plus fréquentes aux antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens sont des œdèmes, du visage notamment, et des urticaires. Ces symptômes tendent à s’aggraver d’un traitement à un autre et avec la dose de médicament administrée. Pour l’essentiel, le diagnostic repose sur une histoire clinique évocatrice ou, à défaut, sur les tests de provocation. Le diagnostic des rares cas d’allergie immédiate aux vaccins repose sur les tests cutanés à lecture immédiate, qui doivent être effectués selon un protocole standardisé compte tenu des risques élevés de réactions faussement positives. La majorité des sensibilisations au latex détectées par les prick-tests et, surtout, les dosages des IgE spécifiques, paraît non pathogène. La prévention des réactions au latex repose essentiellement sur l’éviction, mais les résultats d’études préliminaires suggèrent un possible intérêt de la désensibilisation par voie sublinguale.

Most sensitizations in children with atopic dermatitis are non pathogenic. Thus, responses in prick-tests, specific IgE determinations and patch-tests should be carefully evaluated based on the clinical history of the children or responses in challenge tests. Moreover, although atopy patch-tests are highly specific, they have a low sensitivity. Food eviction is indicated in a few children only, since they may be responsible for anaphylactic reactions induced by accidental ingestion of the food or oral challenge tests. The predictive value of serum specific IgE to foods depends on the food investigated, the age of the children, their allergic disease (atopic dermatitis, urticaria/angioedema, anaphylaxis) and, may be, on their ethnical origin. The prevention of food-induced severe reactions is based on eviction. However, several studies suggest that oral desensitization to foods may be efficient. Most frequent reactions in children hypersensitive to antalgics, antipyretics and nonsteroidal antiinflammatory drugs are oedema (facial oedema especially) and urticaria. Usually, the severity of the reactions increases from one treatment to another one and with the dose of drug administered to the children. Diagnosis is based on a convincing clinical history or on challenge tests. Skin tests with vaccines should be performed according to a standardized procedure because they may give false positive responses. Most latex sensitizations detected by skin prick-tests and, especially, specific IgE determinations are non pathogenic. The prevention of reactions to latex is based on eviction. However, preliminary results suggest that sublingual desensitization with a latex extract is efficient and well-tolerated.

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