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2770360 Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 2007 8 Pages PDF
Abstract

RésuméL'anaphylaxie dépendante de l'exercice physique et de l'ingestion d'aliments a été individualisée au début des années 1980. Les anaphylaxies d'effort constituent un ensemble h6t~rog~ne au sein duquel on peut décrire au moins trois entités et probablement des formes de transition : I) l'anaphylaxie d'effort pure, II) l'anaphylaxie dépendante de l'exercice physique et de l'ingestion d'aliments avec sensibilisation alimentaire IgE-dépendante (syndrome de Maulitz et Kidd), 1II) l'anaphylaxie d6pendante de l'exercice physique et de l'ingestion d'aliments mais sans sensibilisation alimentaire (syndrome de Novey). Á côté de ces trois entités, les anaphylaxies idiopathiques regroupent des situations plus disparates et peuvent constituer des cadres d'attente. Au cours de l'anaphylaxie dépendante de l'exercice physique et de l'ingestion d'aliments, les aliments les plus souvent en cause sont : la ratine de céréales en particulier de blé (pain, pâtes alimentaires), les fruits de met, le céleri, la tomate, la pomme, le raisin, la noisette, l'orange, la pêche, le chou (etc.). Actuellement, le nombre d'observations publiées est estimé autour de 500. Les individus atteints sont plus souvent de sexe masculin que féminin (sex ratio M/F : 2), plus souvent des adultes jeunes des adolescents, plus rarement mais non exceptionnellement des enfants de moins de 10 ans. Tousles types d'efforts sont concemés, surtout les exercices prolongés en endurance. Lorsqu'il est licite sur le plan éthique, le test de provocation standardisé ou réaliste est légitime surtout si l'on hésite entre plusieurs aliments. L'effort seul, ou l'ingestion de l'aliment seul sont sans effet clinique. Les principaux facteurs associés sont l'atopie, la prise de médicaments (aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, bêta-bloquants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine), la chaleur, l'alcool (etc.). Dans tousles cas, la prévention repose sur des mesures simples : observer la ≪ règle des 3 heures ≫ entre les repas et l'exercice physique, éviter les efforts pendant les fortes chaleurs, faire attention aux aliments masqués dans les plats et les produits énergétiques pour sportifs, boire de façon abondante pendant l'effort. Un sous-groupe d'anaphylaxie dépendante de l'exercice physique et de l'ingestion d'aliments conceme probablement des patients sensibilisés aux gliadines qui peuvent bénéficier d'un régime sans gluten dans des cas documéntés avec précision.

Food-dependent exercise-induced anaphylaxis had been described at the beginning of the 1980' s. Exercise-dependent anaphylaxis includes a heterogeneous group within which are included at least three entities and probably some intermediary forms : 1) pure exercise-induced anaphylaxis, 2) food-dependent exercise-induced anaphylaxis with food allergy the Maulitz-Kidd syndrome, and 3) food-dependent exercise-induced anaphylaxis without food allergy (Novey's syndrome). Besides these three entities, idiopathic anaphylaxis encompasses more diverse situations and could constitute a holding frame. With respect to food-dependent exercise-induced anaphylaxis, the foods most often responsible are : seafood, celery, tomato, apple, grapes, hazel nut, orange, peach, cabbage, etc. Actually, the number of publications is estimated to be about 500. Males are more often affected than females (M/F ratio = 2), more often young adults and adolescents, children less than 10 years old more rarely but not exceptionally. All sorts of effort are possible, especially prolonged endurance exercises. When it is permissible from the ethical point of view, a standardized or realistic provocation test is legitimate, especially if several foods are in question. Effort alone or ingestion of food alone are without clinical effect. The main associated factors are atopy, ingestion of medication (aspirin, non-steroidal anti-inflammatory drugs, beta-blockers, angiotensin conversion enzyme inhibitors), heat, alcohol, etc. In all cases, prevention rests on simple measures : Observe the “rule of three hours” between meals and physical exercise, avoid heavy exercise during very hot weather, pay attention to hidden products in foods and energy products for athletes, and drink abundantly during exercises. A sub-group of food-dependent exercise-induced anaphylaxis probably concerns well-documented cases of patients sensitized to gliadins who could benefit from a gliadin-free diet.

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