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2770384 Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 2007 5 Pages PDF
Abstract

RésuméL’incidence des réactions allergiques est estimée à un événement pour 3500 à 13 000 anesthésies. Le choc anaphylactique, qui est la forme la plus grave, peut avoir une expression monoviscérale tel un bronchospasme ou un arrêt cardiaque isolé. Le mécanisme le plus fréquent de ces réactions est immunologique, médié ou non médié par les IgE. Les autres mécanismes de ces réactions ne sont pas d’origine immunologique. Le traitement de ces réactions est une urgence thérapeutique, et tout retard à sa mise en route est préjudiciable au patient. Il est bien standardisé, selon l’appréciation de la gravité des réactions. Un traitement symptomatique doit être instauré devant de simples signes cutanés. En cas de troubles hémodynamiques, un remplissage vasculaire adapté et surtout l’administration rapide d’adrénaline, même en présence d’une tachycardie, sont nécessaires. L’adrénaline est le vasoconstricteur a utilisé en première intention, de façon titrée en fonction de la gravité de la réaction. L’hyperréactivité bronchique doit être traitée par l’adrénaline en cas d’inefficacité des agents β2 adrénergiques. Le traitement d’un arrêt cardiaque suit les règles classiques de prise en charge des arrêts cardio-respiratoires. Il faut faire un bilan allergologique de cette réaction pour connaître l’imputabilité des médicaments administrés et le mécanisme de la réaction en cause. Ce bilan sera précieux pour la conduite à tenir lors d’une anesthésie ultérieure.

The incidence of allergic reactions occurring during anesthesia in France is estimated to be from 1:3500 to 1:13 000 anesthesias. Anaphylaxis, the most serious form, can be expressed in a single organ, for example, as bronchospasm, or as isolated cardiac arrest. The most frequent mechanism of these reactions is immunologic, IgE-mediated or otherwise; other mechanisms are non-immunologic. Treatment of these reactions is an emergency, whatever the mechanism. It is well standardized and depends on the severity of the reaction. Symptomatic treatment should be started upon observing local cutaneous signs. When there is significant hypotension, rapid vascular loading and administration of epinephrine are necessary, even in the presence of tachycardia; the size of the epinephrine bolus must be adapted to the severity of the reaction. Bronchospasm must be treated with epinephrine when administration of a beta-2 agonist is ineffective. When there is cardiac arrest, the classical resuscitation measures for cardio-respiratory failure are required. Following a perioperative anaphylactic reaction, an allergy workup should be done to identify the drugs administered and the mechanism involved. The results of this workup must be taken into account during future operative procedures.

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