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2770462 Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 2006 15 Pages PDF
Abstract

RésuméLes tests cutanés à lecture immédiate sont indiqués chez les patients rapportant des réactions évoquant une hypersensibilité immédiate. Leur valeur diagnostique et/ou prédictive est bonne pour certains antibiotiques (bêtalactamines notamment), les myorelaxants et le latex, et diverses autres substances (corticoïdes, colorants vitaux, certains antiseptiques et vaccins, etc.). Les tests doivent comporter des pricks et des intradermoréactions, lorsque les pricks sont négatifs. Les concentrations maximales à ne pas dépasser sont bien établies pour certains médicaments et substances biologiques (bêtalactamines et myorelaxants, notamment). Pour les autres, il convient d'effectuer systématiquement des tests chez des sujets témoins, afin de déterminer les concentrations adéquates ne donnant pas (ou que peu) de faux positifs. La valeur diagnostique des tests cutanés à lecture non immédiate dépend du médicament en cause et du type de symptômes. Même si leur sensibilité et leur spécificité sont imparfaites et mal connues, ces tests présentent un intérêt réel dans l'exploration de certaines toxidermies, comme les érythèmes pigmentés fixes, les rashs maculopapuleux, et les pustuloses exanthématiques aiguës généralisées. D'une façon générale, les intradermoréactions paraissent plus sensibles que les patch-tests, mais ces derniers permettent de détecter des sensibilisations non détectées par les intradermoréactions chez un certain nombre de patients. On recommande d'effectuer les tests cutanés dans un délai de six mois à deux ans après la réaction, ne serait ce que pour conserver une anamnèse fiable. Toutefois, les sensibilisations retardées aux médicaments sont plus durables que les sensibilisations immédiates, et peuvent être détectées de nombreuses années après la réaction.

Immediate-reading skin tests (pricks and intradermal tests) are indicated in patients reporting symtoms suggesting immediate-type hypersensitivity reactions. The diagnostic and/or predictive value of these tests is good with betalactams, latex and myorelaxants, and several other substances such as corticosteroids, dyes, antiseptics, vaccines, etc. Non irritant concentrations have been determined for several substances (betalactams, myorelaxants, etc.), but are unknown for numerous other substances. For other substances, non irritant concentrations in skin tests should be evaluated in control patients, in parralel with skin tests performed in patients. The diagnostic value of nonimmediate-reading skin tests is highly variable, and depends on the drug and the nature of the symptoms. Although the sensitivity and the specificity of nonimmediate-reading skin tests are not perfect, these tests are useful in the diagnosis of mild to moderately severe toxidermias, such as nonimmediate urticarias and angio-oedemas, fixed drug eruptions, maculopapular rashes, and acute generalized exanthematic pustulosis. In contrast, their diagnostic value is low in potentially severe toxidermias. The diagnostic value of responses in intradermal tests is usually higher than in patch-tests. However, patch-tests may be positive in few patients with negative intradermal tests. Ideally, skin tests should be performed between 6 weeks and 1 to 2 years after the clinical reaction. However, most nonimmediate drug sensitizations can be diagnosed several years later.

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