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2770550 Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique 2006 15 Pages PDF
Abstract

RésuméPeu d'articles publiés en 2004–2005 apportent de vraies nouveautés. Les discussions se poursuivent sur l'influence du nombre de grossesses sur l'atopie maternelle et, par voie de conséquence, sur le risque atopique des enfants, sur les relations entre risque atopique de l'enfant et conditions de la grossesse et de l'accouchement, vaccinations ou antécédents infectieux, expositions précoces aux animaux domestiques, et sur la valeur prédictive des examens biologiques (dosages des IgE sériques totales, numération des éosinophiles) pratiqués à la naissance. Parmi les points qui paraissent les plus importants, on peut retenir une relation positive entre le risque de sensibilisation in utero et le taux des allergènes dans le sang maternel, un déficit très précoce, et peut être influencé par l'atopie maternelle, des réponses immunitaires aux substances d'origine microbienne chez les enfants à risque atopique élevé, un caractère précoce et durable des sensibilisations aux allergènes perannuels, contre un caractère volontiers transitoire des sensibilisations précoces aux allergènes saisonniers, une augmentation du risque de sensibilisation liée aux expositions durables, même faibles, aux principaux polluants atmosphériques, un risque accru de polysensibilisation chez les frères et sœurs des enfants polysensibilisés, et le caractère illusoire des régimes d'éviction alimentaire, pendant la grossesse et l'allaitement, notamment en ce qui concerne l'œuf. Enfin, si globalement la fin de « l'épidémie » allergique se confirme en Europe, la prévalence des maladies allergiques continue d'augmenter dans certains pays d'Europe de l'Est.

The most important notions published in 2004–2005 concern a positive relationship between the risk of in utero sensitization and allergen levels in maternal blood, a neonatal deficiency of immune responses to microbial components in atopy-prone children, varying patterns of sensitization to aeroallergens, with frequent remittance of early sensitizations to seasonal allergens, in contrast with persistence of sensitizations to perennial allergens, an increased risk of sensitization to aeroallergens in children exposed to long-term background ambient air pollutants, an increased risk of polysensitization in siblings of polysensitized children, and a low efficacy of rigorous dietary egg exclusion during gestation and breastfeeding. The relations between the risk of childhood atopy and maternal parity, neonatal and perinatal conditions, vaccinations and infectious diseases in infancy, and early exposure to pets remain controversial. The predictive value of biological tests in newborns (total serum IgE determination and eosinophil count) is still disputed. Finally, several studies confirm the end of the allergy « epidemics » in Europe, although the prevalence of childhood allergic diseases is still increasing in Eastern European countries.

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