Causes of secondary hypertension in the young population: A monocentric study

ObjectiveTo study the prevalence of different causes of hypertension in young adults referred to a hypertension center in the south west of France.MethodsWe conducted a retrospective overview of patients younger than 40 years old hospitalized consecutively in the Hypertension department of Toulouse University Hospital between 2012 and 2014. Clinical data about gender, age, anthropomorphic parameters and blood pressure measurement by 24 h Ambulatory Blood Pressure Monitoring (ABPM) were recorded. Biological data concerned dosages of kalemia, renin and aldosterone in the supine or after 15 min of seating. Recorded radiological examinations were renal artery ultrasound and abdominal CT scan.ResultsOne hundred and forty-eight detailed medical records were analyzed, 69 women and 79 men. Among the 69 women, the causes of secondary hypertension were primary aldosteronism (n = 7), fibromuscular dysplasia (n = 5) and renal disease (n = 4). Oral contraceptives were involved in 13 women. In addition, essential hypertension concerned 40 women (58%). Among the 79 men, the causes of secondary hypertension were primary aldosteronism (n = 10), fibromuscular dysplasia (n = 3), left main renal artery entrapment by a diaphragmatic crura (n = 2), renal disease (n = 1), pheochromocytoma (n = 3) and coarctation of the aorta (n = 2). In addition, essential hypertension concerned 58 men (73%).ConclusionsIn our population, the prevalence of secondary hypertension is close to 33% (42% of females and 27% of males), with the following main causes: primary aldosteronism for 11.5%; fibromuscular dysplasia for 5.4%. Oral contraceptives were involved in the hypertension of 19% of the females.

RésuméObjectifsÉtudier la prévalence des différentes causes d’hypertension artérielle secondaire dans une population d’adultes jeunes adressés à un centre d’excellence de l’hypertension artérielle.MéthodesÉtude rétrospective monocentrique observationnelle sur des patients âgés de moins de 40 ans hospitalisés dans le service d’hypertension du CHU de Toulouse entre 2012 et 2014. Les données cliniques recueillies étaient l’âge, l’IMC, la pression artérielle à la MAPA des 24 h. Les données biologiques étaient la mesure de la kaliémie et de la fonction rénale, des dosages hormonaux (rénine-aldostérone couchée ou 15 min assis). Les données radiologiques étaient l’échodoppler des artères rénales, les angioscanners des artères rénales.ResultatsCent quarante-huit dossiers ont été analysés, 69 femmes et 79 hommes. Parmi les 69 femmes, les causes d’HTA secondaire étaient l’hyperaldostéronisme primaire (HAP) (n = 7), la dysplasie fibromusculaire (DFM) des artères rénales (n = 5), une néphropathie (n = 4). La prise d’une contraception œstroprogestative (COP) était impliquée chez 13 patientes. L’HTA était étiquetée essentielle dans 58 % cas (n = 40). Concernant les 79 hommes, les causes d’HTA secondaire étaient l’HAP (n = 10), la DFM des artères rénales (n = 3), une sténose de l’artère rénale par compression du pilier du diaphragme (n = 2), une néphropathie (n = 1), une coarctation de l’aorte (n = 2), un phéochromocytome (n = 3). L’HTA est jugée essentielle dans 73 % des cas (n = 58).ConclusionDans notre population de jeunes patients référés dans un centre d’excellence de l’hypertension, la prévalence de l’hypertension secondaire est proche de 33 % (42 % des femmes et 27 % des hommes). L’HAP était retrouvé chez 11,5 % des patients. La DFM des artères rénales expliquait 5,4 % des HTA et la COP était impliquée chez 19 % des patientes référées.