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2869300 Annales de Cardiologie et d'Angéiologie 2010 8 Pages PDF
Abstract

RésuméLa présence d’un stimulateur cardiaque ou d’un défibrillateur automatique implantable était historiquement une contre-indication absolue à la réalisation d’une imagerie par résonance magnétique (IRM), compte tenu des risques multiples tant pour le patient que l’implant lui-même : activation de l’interrupteur à lame souple avec pour conséquence une stimulation asynchrone, inhibition de stimulation, stimulation ventriculaire rapide, augmentation de température à l’extrémité des sondes ou même mouvement du boîtier dans sa poche… Cependant, plusieurs études récentes ont démontré qu’en cas d’absolue nécessité, l’IRM peut être pratiquée si de strictes précautions de surveillance, de monitorage, de paramétrage des séquences de l’imagerie sont prises et après reprogrammation des implants. L’implication grandissante des constructeurs dans la recherche et la fabrication d’implants totalement compatibles avec l’IRM permettra peut-être d’élargir dans le futur les indications de cette pratique chez les patients implantés.

The presence of a pacemaker or an implantable cardioverter-defibrillator was historically considered a contraindication to magnetic resonance imaging (MRI), due to the risks for both patient and device: reed-switch closure responsible for asynchronous pacing, inhibition of pacing, rapid ventricular pacing, heating on the lead tip or even device displacement... However, manies recent studies demonstrate that if MRI is crucial for the management of the patient, it can be performed under specific monitoring and scanning conditions and after device reprogramming. The growing implication of device constructors in constructing a MRI safety device will perhaps extend in the future the indications of this imaging modality in implanted patients.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Cardiology and Cardiovascular Medicine
Authors
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