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2889549 Archives of Cardiovascular Diseases 2012 10 Pages PDF
Abstract

SummaryBackgroundRanking of hospitals by lay media has attracted widespread attention but may not accurately reflect quality. Acute myocardial infarction (AMI) mortality is a straightforward measure of clinical outcome frequently used by ranking algorithms.AimsOur aim was to assess whether ranking among top hospitals correlated with lower in-hospital risk-adjusted mortality following admission for AMI.MethodsUsing a hierarchical regression model and the comprehensive nationwide database of hospital AMI admissions from 2004 to 2007 in France, we analysed crude and risk-adjusted hospital mortality rates in the ranked (‘best’) hospitals versus non-ranked hospitals. We subsequently restricted the comparison to non-ranked hospitals with matching on-site facilities.ResultsWe analysed 192,372 admissions in 439 hospitals, 43 of which were in the ranked group. Patients admitted to the 396 non-ranked hospitals tended to be older with more comorbidities and underwent fewer revascularization procedures than patients admitted to ranked hospitals. Between hospital differences accounted for 10% of differences in mortality. Crude mortality was lower in ranked versus non-ranked hospitals (7.5% vs. 11.9%; P < 0.001). The survival advantage associated with admission to ranked hospitals was reduced after adjustment for age and sex (5.7% vs. 6.4%; P = 0.087) and comorbidities (4.9% vs. 5.5%; P = 0.102).ConclusionsRanked hospitals have similar adjusted AMI mortality rates to those not ranked and patient characteristics rather than hospital differences account for the variation in outcomes.

RésuméContexteLe classement des hôpitaux dans la grande presse bénéficie d’un grand retentissement mais ne reflète pas nécessairement la qualité des soins. La mortalité hospitalière à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde est un indicateur de résultat souvent utilisé.ObjectifsNotre objectif était de vérifier l’association entre un bon classement des services par la presse et la mortalité ajustée de l’infarctus du myocarde.MéthodesÀ partir de la base nationale PMSI pour les années 2004 à 2007, nous avons construit un modèle hiérarchique de prédiction de la mortalité à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde et comparé dans un premier temps les hôpitaux classés aux hôpitaux non classés. Dans un second temps nous avons restreint la comparaison aux hôpitaux classés et non classés ayant un niveau d’équipement comparable.RésultatsNous avons analysé 192 372 séjours dans 439 hôpitaux, parmi lesquels 43 figuraient dans le classement des 50 meilleurs. Les patients traités dans les 396 hôpitaux non classés étaient plus âgés, avec plus de comorbidités et des taux de revascularisation inférieurs. Le facteur « hôpital » expliquait 10 % de la mortalité. La mortalité brute était plus basse dans les hôpitaux classés (7,5 % vs 11,9 % ; p < 0,001). L’avantage de survie pour les patients admis dans les hôpitaux classés diminuait après ajustement sur l’âge et le sexe (5,7 % vs 6,4 % ; p = 0,087) et les comorbidités (4,9 % vs 5,5 % ; p = 0,102).ConclusionsLa mortalité dans l’infarctus du myocarde est liée aux caractéristiques du patient, le classement des hôpitaux parmi les 50 meilleurs ne prédit pas une meilleure survie.

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