Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3135507 | International Orthodontics | 2013 | 11 Pages |
Abstract
L'orthodontie participe à l'amélioration de l'estime de soi et de la fonction. Cependant, s'il est une antienne souvent répétée dans les rapports parodontie-orthodontie, c'est que l'orthodontie n'a pas de conséquences délétères sur le parodonte lorsque ce dernier est sain ou assaini. Cette idée, soutenue depuis des décennies, est fortement remise en question par une récente revue systématique de la littérature concernant les effets des traitements orthodontiques sur la santé parodontale. La conclusion de cet article est malheureusement très claire. Il y a une absence de preuves fiables des effets bénéfiques des traitements orthodontiques sur la santé parodontale avec, au mieux, de légers effets néfastes. Comment faire pour que le coût parodontal d'un traitement orthodontique soit le plus faible possible ? Comment faire pour que ce « au mieux » ne se transforme pas en un « au pire » ? Afin de réduire au maximum les conséquences parodontales délétères des traitements orthodontiques, l'orthodontiste doit d'abord être à même de préciser quels sont les patients sur lesquels il peut, d'emblée, envisager un traitement orthodontique et ceux sur lesquels une prise en charge parodontale est nécessaire avant tout. En plus des éléments collectés pour poser son diagnostic orthodontique, l'orthodontiste doit pouvoir reconnaître les huit signes des pertes d'attache.
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Dentistry, Oral Surgery and Medicine
Authors
Jean-Marc Dersot,