Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
---|---|---|---|---|
3174294 | Revue de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale | 2010 | 5 Pages |
Abstract
Les levures du genre Candida sont des hôtes habituels de la cavité orale humaine. Les sujets dont les défenses immunitaires sont amoindries ou ceux dont la microflore orale est perturbée, peuvent développer une infection à partir de ce réservoir. La salive protège les muqueuses orales contre les candidoses ; la sécheresse buccale entraîne une augmentation du nombre de levures et du risque de candidose. Des études in vivo et in vitro ont montré la présence de cette levure sur les biofilms de différents biomatériaux dont ceux des prothèses dentaires amovibles : ces biofilms sont un facteur de risque supplémentaire de candidose invasive lorsque les défenses immunitaires de l'hôte diminuent. Le brossage quotidien des prothèses dentaires doit être préconisé chez tous les sujets qui en sont porteurs. L'entourage, famille ou personnel soignant, doit suppléer à ces mesures en cas de perte d'autonomie, particulièrement chez les personnes âgées. En cas de candidose chez un porteur de prothèse dentaire, la décontamination de la prothèse est essentielle. Le recours aux antimycosiques (azolés, nystatine) à cet usage est prohibé car ils sont peu actifs contre les biofilms des prothèses et pourraient sélectionner des Candida résistants. Peu d'études cliniques valides sont en faveur des solutions antiphlogistiques ou autres antiseptiques qui peuvent avoir des effets délétères sur les matériaux des prothèses. Le brossage régulier de la prothèse dentaire reste le principal geste à encourager.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Dentistry, Oral Surgery and Medicine
Authors
M. Ahariz, I. Loeb, P. Courtois,