Change of paradigm in thoracic radionecrosis management

SummaryClassically, muscular or omental flaps are the gold standard in the management of thoracic defects following radionecrosis debridement. Their vascular supply and antibacterial property was supposed to enhance healing compared with cutaneous flaps. The evolution of reconstructive surgery allowed us to challenge this dogma. Therefore, we present five consecutive cases of thoracic radionecrosis reconstructed with cutaneous perforator flaps. In four patients, we performed a free deep inferior epigastric perforator (DIEP) flap and one patient had a thoracodorsal perforator (TDAP) flap. Median time healing was 22.6 days with satisfactory cutaneous covering and good aesthetic results. There were no flap necrosis, no donor site complications. We believe that perforator flaps are a new alternative, reliable and elegant option that questions the dogma of muscular flaps in the management of thoracic radionecrosis.

RésuméClassiquement, les lambeaux musculaires ou le lambeau de grand épiploon étaient les techniques de reconstruction de référence dans la gestion des radionécroses thoraciques. Leurs apports vasculaires et propriétés antibactériennes étaient censés améliorer la cicatrisation comparativement aux lambeaux cutanés. L’évolution de la chirurgie reconstructrice et le développement du concept de lambeau perforant nous ont permis de remettre en question ce dogme. Ainsi, nous présentons cinq cas de radionécrose thoracique consécutifs reconstruits par lambeaux perforants cutanés. Pour quatre patients, nous avons effectué un lambeau perforant épigastrique inférieur profond (DIEP) et une patiente avait bénéficié d’un lambeau perforant thoracodorsal (TDAP). Le temps moyen de cicatrisation était de 22,6 jours avec couverture cutanée satisfaisante. Il n’y a eu aucun cas de nécrose de lambeau, ni d’infection secondaire, ni de complications du site donneur. Nous croyons que les lambeaux perforants sont une nouvelle alternative, une option fiable et élégante qui remet en cause le dogme des lambeaux musculaires dans la gestion des radionécroses thoraciques.