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3219288 Journal de Mycologie Médicale / Journal of Medical Mycology 2014 7 Pages PDF
Abstract

SummaryAim of the studyIn order to update the data and contribute to optimizing the management of vulvovaginal candidiasis, we conducted this study to determine their etiology (and hence the sensitivity of the isolated fungal organisms) and the factors contributing to their occurrence in Abidjan (Cote d’Ivoire).Patients and methodsThis cross-sectional survey involving 400 women with clinically vulvovaginitis was conducted from May to July 2011. It was carried out at the health centre for venereal diseases located at the National Institute of Public Hygiene in Abidjan. After a swab collecting, direct examination and culture on Sabouraud Chloramphenicol and Sabouraud Chloramphenicol Actidione media were implemented to research yeasts. After identifying yeast species through blastesis tests and auxanogram, its in vitro susceptibility to amphotericin B, 5-fluorocytosine, clotrimazole, miconazole, econazole and ketoconazole was assessed.ResultsAs a whole, 172 patients suffered from vulvovaginal candidiasis i.e. an overall prevalence of 43%. Candida albicans was most frequently isolated (82.5%) followed by C. glabrata (10.5%). C. albicans and C. tropicalis were resistant to the 5-fluorocytosine (respectively 24.65 and 33.33%). Other molecules have shown excellent activity on all yeasts isolated. Type of housing, type of underwear and patients personal history were statistically associated with the presence of vulvovaginal candidiasis (respectively P = 0.003; 0.010; 0.022).ConclusionVulvovaginal candidiasis is relatively frequent in Abidjan and antifungal compounds are in general still effective for treatment. Being knowledgeable of risk factors for this vulvovaginitis will ensure better prevention of their occurrence.

RésuméBut de l’étudeEn vue d’actualiser les données et contribuer à une optimisation de la prise en charge des candidoses vulvovaginales, nous avons mené cette étude qui visait à déterminer leurs étiologies (et par tant la sensibilité des germes aux antifongiques) et les facteurs favorisant leur survenue à Abidjan (Côte d’Ivoire).Patientes et méthodesCette étude transversale portant sur 400 femmes présentant cliniquement une vulvo-vaginite a été menée de mai à juillet 2011. Elle a été réalisée au dispensaire antivénérien sis à l’Institut national d’hygiene publique d’Abidjan. Suite à un prélèvement par écouvillonnage, un examen direct et une culture sur milieux Sabouraud Chloramphénicol et Sabouraud Actidione Chloramphénicol ont été mis en œuvre afin de rechercher les levures. Après une identification, des espèces de levures à partir du test de blastèse et de l’auxanogramme, leur sensibilité a été évaluée vis-à vis de l’amphotericine B, de la 5-fluorocytosine, du clotrimazole, du miconazole, de l’éconazole et du kétoconazole.RésultatsAu total, 172 patientes ont présenté une candidose vulvo-vaginal soit une prévalence globale de 43 %. Candida albicans était plus fréquemment isolé (82,5 %) suivi de C. glabrata (10,5 %). C. albicans et C. tropicalis étaient résistants à la 5-fluorocytosine (respectivement à 24,65 et 33,33 %). Les autres molécules ont présenté une excellente activité sur l’ensemble des levures isolées. Le type de logement, le type de sous-vêtements et les antécédents personnels des patients étaient statistiquement associés à la présence de candidose vulvo-vaginale (respectivement p = 0,003 ; 0,010 ; 0,022).ConclusionLes candidoses vulvovaginales sont relativement fréquentes à Abidjan et les molécules antifongiques demeurent, en général efficaces pour leur traitement. La connaissance des facteurs de risque de ces vulvo-vaginites permettra d’assurer une meilleure prévention de leur survenue.

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Authors
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