Article ID Journal Published Year Pages File Type
3220205 Journal de Mycologie Médicale / Journal of Medical Mycology 2009 6 Pages PDF
Abstract

RésuméObjectifUne enquête menée en 1979 dans cinq écoles primaires de Libreville situait la prévalence des teignes du cuir chevelu (TCC) de l’enfant à 7,4 %. L’objectif de ce travail était de décrire 25 années plus tard, le profil épidémiologique, clinique et mycologique des TCC dans l’une des écoles où avait eu lieu la première enquête, l’école publique de Lalala.Patients et méthodesTous les élèves inscrits et présents pendant la période de l’enquête ont fait l’objet d’un examen clinique minutieux du cuir chevelu, y compris un examen systématique sous la lampe de Wood. Le diagnostic de TCC était retenu lorsque l’examen direct et/ou la culture des prélèvements étaient positifs.RésultatsParmi les 794 élèves, âgés de 10,6 ans en moyenne, 124 avaient une TCC soit une prévalence globale de 15,6 %. La proportion de teignes a été plus importante chez les garçons (21,2 %) que chez les filles (10,3 %) (p < 0,001). Elle était significativement plus élevée dans les tranches d’âge de dix à 15 ans (p < 0,05). Les teignes à petites plages d’alopécie ont été les plus fréquentes (31,5 %), cependant les aspects atypiques tels que les teignes pityriasiques représentaient 21,8 et 12,1 % des enfants avaient des cheveux fluorescents avec un cuir chevelu normal. Cent quarante souches (140) ont été obtenues en culture. Les genres Trichophyton et Microsporum représentaient respectivement 73,6 et 26,4 % des isolats. Trichophyton soudanense a été la principale espèce incriminée (49 %), suivie de Microsporum langeronii (25,7 %).CommentairesLa prévalence des TCC est passée de 7,4 % en 1979 à 15,3 % en 2004 à l’école de Lalala. Les aspects cliniques classiques permettant de déceler l’affection régressent au profit de formes atypiques, voire paucisymptomatiques. Trichophyton soudanense est actuellement la principale espèce responsable des TCC de l’enfant.

SummaryObjectiveIn 1979, the prevalence of Tinea capitis (TC) evaluated in five primary schools in Libreville was 7.4%. The objective of the present study was to describe the epidemiological, clinical and mycological aspects of TC in one of these schools, Lalala primary school, 25 years later.Patients and methodsDuring the survey, all children underwent a careful clinical examination of the scalp including observation under a Wood's Lamp. Diagnosis of TC was confirmed if direct microscopic examination and/or the samples culture was positive.ResultsAt Lalala primary school, 794 children were examined. The mean age was 10.6 years. Among them, 124 (15.6%) had TC. The proportion of boys with TC (21.2%) was higher than that observed in girls (10.3%) (p < 0.001). Children between 10–15 years of age were the most affected (p < 0.05).Small plaques of alopecia were frequent (31.5%). Nevertheless, atypical form such as dandruff represented 21.8 and 12.1% had only fluorescent hair with no scalp lesion. Several strains of dermatophytes (n = 140) were obtained from culture, Trichophyton soudanense (49%) and Microsporum langeronii (25.7%) represented the major infectious species associated with TC.ConclusionThe proportion of children with TC increased from 7.4 to 15.3% between 1979 and 2004 at Lalala primary school. Usual clinical aspects allowing the characterisation of TC have changed leading to the identification of atypical or pauci-symptomatic forms. Moreover, Trichophyton soudanense was identified as the main species responsible for TC in school children.

Keywords
Related Topics
Life Sciences Immunology and Microbiology Parasitology
Authors
, , , , ,