Article ID Journal Published Year Pages File Type
3255320 Canadian Journal of Diabetes 2013 6 Pages PDF
Abstract

Epidemiological studies suggest that adults and children who are habitual short sleepers tend to have a higher body mass index, fat percentage and abdominal circumference when compared to average-duration sleepers. Reduced or disturbed sleep is also associated with certain predictors of type 2 diabetes, such as glucose intolerance, insulin resistance, reduced insulin response to glucose and a reduction in the disposition index. Current experimental evidence suggests that sleep restriction may lead to increased food intake but does not appear to result in decreased energy expenditure. Furthermore, sleep restriction has been reported to increase evening cortisol levels, which may decrease insulin sensitivity the next morning. This notion was further supported by studies, which noted decreases in the effectiveness of insulin-mediated glucose uptake the following morning. Further evidence suggests that short sleepers have glucose responses that are similar to average-duration sleepers, but at the cost of an increase in insulin release, which may be the result of decreased insulin sensitivity over time. Recent studies also provide evidence that sleep restriction enhances susceptibility to food stimuli, especially for energy-dense, high-carbohydrate foods. In summary, inadequate sleep, in both quality and quantity, should be regarded as a plausible risk factor for the development of obesity and type 2 diabetes. In addition to other health promotion measures, a good night's sleep should be seen as a critical health component by clinicians in the prevention and treatment of obesity and type 2 diabetes.

RésuméLes études épidémiologiques montrent que les adultes et les enfants qui sont habituellement des petits dormeurs ont tendance à avoir un indice de masse corporelle, un pourcentage de graisse et un périmètre abdominal élevés comparativement aux dormeurs avec une durée de sommeil adéquat. La perturbation ou la réduction du sommeil sont également associées à certains prédicteurs du diabète de type 2 tels que l'intolérance au glucose, l'insulinorésistance, la diminution de la réponse insulinique au glucose et la diminution de l'indice de prédisposition. Les preuves expérimentales actuelles montrent que le manque de sommeil peut mener à l'augmentation de l'apport alimentaire, mais qu'il ne semble pas entraîner la diminution de la dépense énergétique. De plus, il a été signalé que le manque de sommeil augmente les taux de cortisol en soirée, ce qui peut diminuer l'insulinosensibilité le lendemain matin. Cette notion est aussi corroborée par des études, qui ont noté des diminutions de l'efficacité de l'absorption de glucose par l'action de l'insuline le matin suivant. D'autres preuves montrent que les petits dormeurs ont des réponses glycémiques similaires aux dormeurs avec une durée de sommeil adéquat, mais au prix d'une augmentation de la libération de l'insuline, qui peut entraîner une diminution de l'insulinosensibilité avec le temps. Les récentes études fournissent également des preuves que le manque de sommeil augmente la vulnérabilité quant aux stimuli alimentaires, particulièrement pour les aliments énergétiques et à forte teneur en glucides. En résumé, un sommeil inadéquat, tant sur le plan de la qualité que de la quantité, devrait être considéré comme un facteur de risque plausible du développement de l'obésité et du diabète de type 2. En plus des autres mesures de promotion de la santé, un bon sommeil nocturne devrait être vu par les cliniciens comme une composante de santé importante dans la prévention et le traitement de l'obésité et du diabète de type 2.

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