Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3255927 | Canadian Journal of Diabetes | 2012 | 6 Pages |
ObjectiveTo assess if the rates of Caesarean section (CS) and neonatal intensive care unit (NICU) admission differ between gestational diabetes mellitus (GDM) mothers managed with insulin or lifestyle vs. a population without diabetes. The secondary objective was to identify contributory maternal and neonatal factors.MethodsThe Alberta Perinatal Health Program database was linked with our Diabetes in Pregnancy database. A total of 359 GDM insulin-treated, 505 GDM lifestyle-managed and 18 520 singleton births of mothers without diabetes were evaluated.ResultsThe rates of CS in GDM managed with insulin (42%) and lifestyle (34%) were elevated compared to mothers without diabetes (25% p<0.001). The odds ratio (OR) for CS remained significant for insulin-treated GDM (OR 1.94; 95% confidence interval [CI] 1.54, 2.44) and lifestyle-managed GDM (OR 1.41; 95% CI 1.22, 1.64) after multivariable logistic regression modelling. There was no difference in rate of macrosomia. There was a significant difference in NICU admissions for infants born to insulin-treated GDM (21%) vs. nondiabetes (12%, p<0.001). The difference remained significant after multivariable logistic regression modelling. (OR GDM lifestyle 1.80, 95% CI 1.53, 2.10 and GDM insulin 2.26, 95% CI 2.00, 2.55).ConclusionsA label of GDM, especially, on insulin, increases the odds for CS and NICU admission independent of usual indications for these interventions.
RésuméObjectifsPour évaluer si les taux d’admission pour les césariennes et à l’Unité de soins néonatals intensifs (USNI) diffèrent dans le diabète sucré de la grossesse (DSG) chez les mères traitées par l’insuline ou chez celles qui prennent en charge leur mode de vie par rapport à une population non diabétique. Les objectifs secondaires étaient de déterminer les facteurs contributifs maternels et néonatals.MéthodesLa base de données de l’Alberta Perinatal Health Program (programme de santé périnatale de l’Alberta) a été liée à notre base de données sur le diabète pendant la grossesse. Un total de 359 DSG traités par l’insuline, 505 DSG dont le mode de vie a été pris en charge et 18 520 naissances simples chez des mères non diabétiques ont été évalués.RésultatsLes taux de césarienne des DSG traités par l’insuline (42 %) et des DSG dont le mode de vie a été pris en charge (34 %) étaient élevés comparativement aux mères non diabétiques (25 %, p < 0,001). Le ratio d’incidence approché (RIA) des césariennes demeurait significatif pour les DSG traités par l’insuline (RIA 1,94; intervalle de confiance [IC] de 95 % 1,54, 2,44) et les DSG dont le mode de vie a été pris en charge (RIA 1,41; IC de 95 % 1,22, 1,64) après modélisation par la régression logistique multivariée. Il n’y avait pas de différence dans le taux de macrosomie. Il y avait une différence significative dans les admissions à l’USNI pour les nourrissons nés de DSG traités par l’insuline (21 %) par rapport à ceux nés de non diabétiques (12 %, p < 0,001). La différence demeurait significative après modélisation par la régression logistique multivariée (RIA de DSG dont le mode de vie a été pris en charge 1,80, IC de 95 % 1,53, 2,10 et de DSG traités par l’insuline 2,26, IC de 95 % 2,00, 2,55).ConclusionUne étiquette de DSG, spécialement dans les DSG traités par l’insuline, augmente le ratio d’admission pour les césariennes et à l’USNI indépendamment des indications habituelles pour ces interventions.