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3256431 Canadian Journal of Diabetes 2008 8 Pages PDF
Abstract

ABSTRACTBACKGROUNDGlycemic instability related to exercise in people with type 1 diabetes mellitus is most often studied using short-term laboratory investigation. However, such acute laboratory sessions do not provide an "everyday" depiction of the frequency of blood glucose excursions during training. Continuous glucose monitoring systems (CGMS) provide a unique method of observing both the immediate and long-term effects of exercise on glycemic control in this active population. The purpose of this observational study was to quantify episodes of both hypo- and hyperglycemia during a 5-day training camp for athletes with type 1 diabetesMETHODSTwelve subjects from the Diabetes Training Camp were randomly selected and fitted with CGMS and were instructed to maintain their usual insulin and blood capillary sampling regimens for exercise. A support team consisting of an endocrinologist, exercise physiologists, physician assistants, professional athletes and coaches, dietitians and sport psychologists were continuously involved in the athletes' care and training throughout the camp.RESULTSAll 12 subjects had at least 1 hypoglycemic event during the ~ 60 hours of data collection. Seventy-five episodesof hypoglycemia (interstitial glucose < 4 mmol/L) were detected in total; 45 of these episodes (60%) occurred at night during sleep, with the remainder occurring during waking hours. CGMS nighttime glucose nadirs (6.0+2.4 mmol/L) occurred at 3:45 AM and were modestly related to pre-bedtime blood glucose levels (r2= 0.44, p<0.01, n=36 data pairs). The timing of the glucose nadir during sleep was reproducible on 2 separate camp days.CONCLUSIONThis field study illustrates that hypoglycemia is extremely common in regularly active individuals with type 1 diabetes, despite regular glucose testing, continuous carbohydrate availability and on-location support. Nocturnal hypoglycemia was particularly prevalent, regardless of the level of bedtime glycemia, with the lowest nighttime values typically occurring around 3:45 AM when subjects were asleep. We conclude that active persons with type 1 diabetes are highly susceptible to hypoglycemia, especially during sleeping hours. As such, CGMS may be the only practical method of detecting both asymptomatic and nocturnal episodes of hypoglycemia. These results also suggest that athletes may benefit from reductions in insulin or a slow-release carbohydrate bedtime snack during training.

RÉSUMÉGÉNÉRALITÉSL'instabilité glycémique liée à l'exercice chez les personnes atteintes de diabète de type 1 fait la plupart du temps l'objet d'essais de laboratoire à court terme. Toutefois, les résultats de tels essais ne reflètent pas la fréquence réelle des oscillations glycémiques pendant l'entraînement. Les systèmes de surveillance de la glycémie en continu (SSGC) sont un moyen unique de déterminer les effets immédiats et à long terme de l'exercice sur le contrôle de la glycémie dans une population active. L'objet de l'étude par observation était de déterminer le nombre d'épisodes d'hypo- et d'hyperglycémie au cours d'une période d'entraînement de cinq jours pour des athlètes atteints de diabète de type 1.MÉTHODESDouze sujets du camp d'entraînement pour diabétiques ont été choisis au hasard pour porter un SSGC. On leur a demandé de continuer à prendre les mêmes doses d'insuline et de mesurer leur glycémie capillaire comme lorsqu'ils font de l'exercice. On a formé une équipe comprenant un endocrinologue, des physiologistes de l'exercice, des auxiliaires médicaux, des athlètes et des entraîneurs professionnels, des diététistes et des psychologues du sport pour voir aux soins et à l'entraînement des athlètes pendant la période de cinq jours.RÉSULTATSLes 12 sujets ont présenté au moins un épisode d'hypoglycémie au cours des quelque 60 heures de collecte des données. Au total, 75 épisodes d'hypoglycémie (glucose interstitiel < 4 mmol/L) ont été notés, soit 45 (60 %) la nuit et 30 le jour. Les glycémies minimales selon le SSGC (6,0 ± 2,4 mmol/L) sont survenues à 3 h 45 et étaient légèrement liées à la glycémie au coucher (r2 = 0,44, p < 0,01, n = 36 paires de données). Le moment de la glycémie minimale pendant le sommeil a été le même à deux reprises.CONCLUSIONCette étude sur le terrain montre que l'hypoglycémie est extrêmement courante chez les personnes atteintes de diabète de type 1 qui font régulièrement de l'exercice, même si la glycémie est mesurée souvent, si le sujet consomme régulièrement des glucides et s'il a de l'appui sur place. Quelle que soit la glycémie au coucher, l'hypoglycémie nocturne a été particulièrement fréquente et la glycémie était au minimum habituellement vers 3 h 45, pendant que les sujets dormaient. Nous concluons que les personnes actives atteintes de diabète de type 1 sont très exposées à l'hypoglycémie, surtout pendant le sommeil. Un SSGC pourrait donc être la seule méthode pratique pour déceler les épisodes d'hypoglycémie tant asymptomatiques que nocturnes. Ces résultats semblent aussi indiquer qu'il pourrait être bon pour les athlètes de réduire leur dose d'insuline ou de consommer des glucides complexes au coucher pendant l'entraînement.

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