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3256660 Canadian Journal of Diabetes 2007 6 Pages PDF
Abstract

ABSTRACTOBJECTIVESObesity management will be critical for reducing both the incidence and consequences of diabetes in Canada. However, bias against the obese on the part of healthcare providers may be a barrier to the development of interventions for achieving this as-yet elusive goal.METHODIn this study, we assessed the presence of bias by using an implicit assessment methodology, in which bias is indirectly measured by assessing the degree of interference when participants categorize a set of value-laden words paired with the phrases Thin People and Fat People. A total of 78 healthcare providers provided informed consent and completed the Implicit Attitudes Test as the first activity of the day at an obesity symposium held at an urban tertiary care academic hospital.RESULTSThe data showed strong evidence for the presence of a bias against the obese. The obese were seen as bad, lazy, stupid and worthless relative to thin people. The extent of bias did not differ with respect to profession, age of respondent or years of experience. Interestingly, although statistical significance was not reached, there was a trend for obese participants to show less bias.CONCLUSIONSThese data call to our attention the importance of recognizing the subtle way that bias against the obese may intrude into the judgments of professionals — even those with an expressed interest in obesity management. Steps need to be taken to reduce the risk of bias negatively influencing the development of sensitive and effective interventions for obesity management.

RÉSUMÉOBJECTIFSLa prise en charge de l'obésité est primordiale pour réduire l'incidence de même que les conséquences du diabète au Canada. Cependant, la partialité des pourvoyeurs de soins contre les obèses pourrait être un obstacle à la mise au point d'interventions permettant d'atteindre ce but encore lointain.re ce but encore lointain.MÉTHODEAu cours de cette étude, nous avons évalué la partialité au moyen d'une méthode implicite, c'est-à-dire que la partialité a été mesurée indirectement d'après le degré d'interférence lorsque les participants classaient des mots chargés de valeur qualifiant les termes personnes minces et grosses personnes. Un total de 78 pourvoyeurs de soins ont donné leur consentement et fait un test sur les attitudes implicites le premier matin d'un symposium sur l'obésité tenu dans un centre urbain de soins tertiaires d'un hôpital universitaire.RÉSULTATSLes données ont révélé une nette partialité contre les obèses. Ils étaient qualifiés de méchants, paresseux, idiots et bons à rien par rapport aux personnes minces. Le degré de partialité n'a pas varié selon la profession, l'âge et le nombre d'années d'expérience des répondants.Même si le seuil de signification statistique n'a pas été atteint, les participants obèses avaient tendance à être moins partials.CONCLUSIONSLes résultats font ressortir l'importance de reconnaître la façon subtile dont la partialité contre les obèses peut nuire au jugement des professionnels,même ceux qui s'intéressent à la prise en charge de l'obésité. Des mesures s'imposent pour réduire le risque que la partialité influence négativement la mise au point d'interventions sensibles et efficaces pour la prise en charge de l'obésité.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Endocrinology, Diabetes and Metabolism
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