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3256743 Canadian Journal of Diabetes 2010 9 Pages PDF
Abstract

ABSTRACTOBJECTIVETo determine differences in type 2 diabetes screening, control and management of glycemic levels, blood pressure and lipids between Aboriginal and Euro- Canadian residents of a rural island in Ontario, Canada.METHODThis was a cross-sectional study of patients with type 2 diabetes (n=909); 29.6% were Aboriginal. We compared screening frequencies, laboratory values and medications.RESULTSEuro-Canadian patients used fewer antihyperglycemic agents, had a higher rate of glycated hemoglobin (A1C) testing (89.2%, vs. 80.3% for Aboriginal patients), better A1C values (7.0% vs. 7.3%) and higher rates of attained glycemic targets (62.9% vs. 50.5%). Aboriginal patients were diagnosed younger (48.2 years vs. 56.8 years for Euro-Canadian patients) and nearly twice as likely (19.4% vs. 10.9%) to have highly elevated glycemic levels (A1C > 8.5%). Blood pressure and lipid levels showed only minor variations between groups, with Euro-Canadians showing higher medication levels.CONCLUSIONCompared to previous Canadian studies, both Aboriginal and Euro-Canadian patients in this study demonstrated better control of glycemic and lipid levels despite their relatively isolated, rural place of residence. Unexpectedly small differences in these physiological measures were observed between the 2 patient groups. The positive findings are likely a result of high-quality, culturally sensitive, interdisciplinary care. Development of interventions is still warranted, particularly a focused intervention for patients with highly elevated glycemic levels.

RÉSUMÉOBJECTIFSDéterminer les différences entre les Autochtones et les Euro-Canadiens habitant dans une île rurale de l'Ontario pour ce qui est du dépistage du diabete de type 2, ainsi que du contrôle et de la gestion de la glycémie, de la tension artérielle et des taux de lipides.MÉTHODESUne étude transversale a été menée auprès de patients atteints de diabète de type 2 (n = 909), dont 29,6 % étaient des Autochtones. Les comparaisons ont porté sur la fréquence des tests de dépistage, les résultats des épreuves de laboratoire et les médicaments.RÉSULTATSLes Euro-Canadiens prenaient moins d'antihyperglycémiants, subissaient plus souvent un dosage de l'hémoglobine glycosylée (HbA1c) (89,2 % par rapport à 80,3 % pour les Autochtones) et avaient un meilleur taux d'HbA1c (7,0 par rapport a 7,3 %), et davantage d'entre eux atteignaient les objectifs glycémiques (62,9 par rapport à 50,5 %). Les Autochtones etaient plus jeunes au moment du diagnostic (48,2 ans par rapport à 56,8 ans chez les Euro- Canadiens) et étaient près de deux fois plus susceptibles (19,4 par rapport a 10,9 %) de présenter une glycémie très élevée (HbAxc > 8,5 %). Il y a eu peu de différences entre les groupes pour ce qui est de la tension arteriélle et des taux de lipides, et les Euro-Canadiens prenaient davantage de médicaments.CONCLUSIONSPar rapport aux sujets d'études canadiennes anteriéures, les Autochtones et les Euro-Canadiens ayant pris part à la présente étude contrôlaient mieux leur glycémie et leurs taux de lipides, même s'ils vivaient dans un milieu rural relativement isolé. On a été surpris de constater que les differences entre les deux groupes de patients pour ce qui est de ces mesures physiologiques étaient petites. Les résultats positifs sont probablement attribuables à des soins interdisciplinaires de grande qualité et adaptés à la réalité culturelle. Des interventions doivent néanmoins être êlaborées, surtout une intervention visant les patients chez qui la glycémie est très élevée.

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