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3259641 Diabetes & Metabolism 2012 6 Pages PDF
Abstract

AimsAt puberty, type 1 diabetes (T1D) among young girls can lead to excess body weight, insulin resistance, deterioration of glycaemic control and dyslipidaemia. Although biological factors contribute largely to such metabolic dysfunction, little is known of the role of behavioural factors such as physical activity and diet.MethodsThis study investigated the association between metabolic dysfunction measured after a 12-h overnight fast and behavioural factors, including diet (4-day diary) and physical activity (validated questionnaire), in 19 postmenarchal adolescent girls with T1D compared with 19 healthy girls.ResultsT1D girls displayed higher levels of fat mass, insulin resistance (higher plasma glucose, serum leptin and waist-to-hip ratios) and dyslipidaemia (higher LDL-C and apolipoprotein B levels, lower HDL-C and apolipoprotein A-1 levels). Also, contrary to what is usually observed in T1D adults, serum adiponectin, an important vessel protector, was not raised in T1D adolescent girls compared with healthy controls. Quantity and quality of dietary macronutrient intakes as well as physical activity levels were comparable in both groups, although the T1D girls with the poorest metabolic profiles reported having the healthiest diets (fewer total calories, more protein and less carbohydrates). However, in T1D girls, less physical activity and more time spent watching television were associated with poorer metabolic profiles (higher waist-to-hip ratios, fat mass and leptin levels, and lower adiponectin, HDL-C and apolipoprotein A-1 levels).ConclusionCollectively, these data suggest that physical inactivity is linked to metabolic dysfunction to a greater extent than unhealthy dietary habits in postmenarchal T1D adolescent girls.

RésuméObjectifsAu moment de la puberté chez la femme, le diabète de type 1 (DT1) peut conduire à des dysfonctions métaboliques (surcharge pondérale, insulinorésistance, déséquilibre glycémique, dyslipidémie). Si de nombreux travaux explorent les mécanismes de ces dysfonctions métaboliques, le rôle des comportements liés à l’alimentation et l’activité physique reste à préciser.MéthodesLes relations entre le profil métabolique à jeun et les facteurs comportementaux incluant l’alimentation (questionnaire sur quatre jours) et l’activité physique (questionnaire validé) ont été étudiées chez 19 adolescentes DT1 menstruées en comparaison de 19 adolescentes non diabétiques.RésultatsLes adolescentes DT1 présentaient un excès de masse grasse, des marqueurs et des facteurs de risques d’insulinorésistance (glucose, leptine et rapport taille/hanche supérieurs), et une dyslipidémie (LDL-C et apolipoprotéine-B plus élevés ; HDL-C et apolipoprotéine-A plus faibles). De plus, à la différence de ce qui est rapporté chez les adultes DT1, l’adiponectine, protecteur vasculaire majeur, n’était pas élevée chez les adolescentes DT1 en comparaison des témoins. L’apport en macronutriments (quantité et qualité) ainsi que les niveaux d’activité physique étaient comparables dans les deux groupes. Les adolescentes DT1 qui présentaient le profil métabolique le plus altéré rapportaient avoir une alimentation plus saine (moins de calories et de glucides ; davantage de protéines). Néanmoins, chez ces adolescentes DT1, les dysfonctions métaboliques (rapport taille/hanche, masse grasse, leptine plus élevés ; adiponectine, HDL-C, apolipoprotéine-A plus faibles) étaient associées à un investissement moindre dans l’activité physique et à des comportements plus sédentaires.ConclusionL’altération du profil métabolique des adolescentes DT1 en fin de puberté semble davantage liée au manque d’activité physique qu’au déséquilibre de l’alimentation.

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Authors
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