| Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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| 3259778 | Diabetes & Metabolism | 2012 | 7 Pages |
AimThis study aimed to assess the adherence to breast and cervical cancer screening of women with diabetes mellitus (DM), and the associated factors and trend of use over time of these preventative services between 2006 and 2010 in Spain.MethodsThe study used data from a population of women aged greater or equal to 18 years (n = 11,957) who participated in the European Health Interview Survey in Spain (EHISS, 2009). Diabetes status was self-reported and included those with type 2 DM. Adherence to screening for cancer prevention was assessed by asking women aged greater or equel to 40 years whether they had undergone mammography and a Papanicolaou (Pap) cervical smear (in those aged 18–69 years) within the previous 2 and 3 years, respectively. Independent variables included sociodemographic and health-related characteristics. Also, the age-standardized prevalences of mammography and Pap smear uptake were compared in women with diabetes between 2006 and 2010.ResultsAmong the diabetic women, 37.9% underwent mammography and 49.1% had a Pap smear vs 53.8% and 64%, respectively, in women without diabetes, with corresponding adjusted odds ratios of 0.81 (95% CI: 0.68–0.97) and 0.74 (95% CI: 0.60–0.91). Among diabetic women, attending more “physician visits” was a positive predictor of having both screening tests. Also, a higher monthly income level was associated with mammography uptake, and a higher educational level with Pap smear uptake. There was also a significant decrease in mammography screening uptake between 2006 and 2010 compared with a stable rate of uptake of cervical cancer screening.ConclusionSpanish women with diabetes consistently underuse breast and cervical cancer screening tests compared with non-diabetic women. The decline in mammography uptake rates needs to be carefully monitored and may even call for intervention.
RésuméObjectifÉvaluer la participation des femmes diabétiques espagnoles aux programmes de dépistage du cancer du sein et du col utérin, les facteurs associés et l’évolution de 2006 à 2010.MéthodesNous avons utilisé les données de l’étude en population des femmes (n = 11 957) issues de l’Enquête européenne de santé pour l’Espagne (EHIS, 2009). Le diagnostic de diabète était autodéclaré et nous avons inclus les femmes atteintes de diabète du type 2. Nous avons évalué le degré de participation au programme de dépistage de cancer en demandant aux femmes si elles avaient subi une mammographie (femmes de plus de 40 ans) et un frottis cervical (femmes âgées de 18 à 69 ans) dans les deux à trois années précédentes. Nous avons pris les caractéristiques sociodémographiques et sanitaires comme variables indépendantes. Nous avons aussi comparé la prévalence standardisée pour l’âge de la participation aux programmes de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus des femmes atteintes de diabète en 2006 et en 2010.RésultatsUne mammographie et un frottis utérin ont été réalisés chez respectivement 37,9 % et 49,1 % des femmes diabétiques, les pourcentages correspondant étant respectivement 53,8 % (OR 0,81 ; IC à 95 % 0,68–0,97) et 64 % (OR 0,74 ; IC à 95 % 0,60–0,91) chez les femmes non diabétiques. Par rapport aux femmes diabétiques, une fréquence plus importante des consultations médicales s’est avérée être un facteur prédictif positif de réalisation des tests de détection. Un niveau de revenus plus élevé était associé à une réalisation plus fréquente de mammographies, un niveau éducationnel plus élevé à une réalisation plus fréquente de frottis utérins. Une diminution significative de l’adhésion aux tests de dépistage du cancer du sein a été observée entre les années 2006 et 2010, alors que la participation aux tests de dépistage du cancer du col utérin restait stable.ConclusionsLa participation des femmes diabétiques espagnoles aux programmes de dépistage du cancer de sein et du col utérin est plus faible que celle des femmes non diabétiques. La diminution des mammographies réalisées entre 2006 et 2010 doit faire l’objet d’une surveillance étroite et pourrait conduire à mener une intervention pour relancer les programmes de dépistage.
