Article ID Journal Published Year Pages File Type
3259796 Diabetes & Metabolism 2013 9 Pages PDF
Abstract

IntroductionOur objective was to assess the frequency of lipohypertrophy (LH) and its relationship to site rotation, needle reuse, glucose variability, hypoglycaemia and use of insulin.MethodsThe study included 430 outpatients injecting insulin who filled out a wide-ranging questionnaire regarding their injection technique. Then, a diabetes nurse examined their injection sites for the presence of LH.ResultsNearly two-thirds (64.4%) of patients had LH. There was a strong relationship between the presence of LH and non-rotation of sites, with correct rotation technique having the strongest protective value against LH. Of the patients who correctly rotated sites, only 5% had LH while, of the patients with LH, 98% either did not rotate sites or rotated incorrectly. Also, 39.1% of patients with LH had unexplained hypoglycaemia and 49.1% had glycaemic variability compared with only 5.9% and 6.5%, respectively, in those without LH. LH was also related to needle reuse, with risk increasing significantly when needles were used > 5 times. Total daily insulin doses for patients with and without LH averaged 56 and 41 IU/day, respectively. This 15 IU difference equates to a total annual cost to the Spanish healthcare system of > €122 million. This was also the first study in which the use of ultrasound allowed the description of an “echo signature” for LH.ConclusionCorrect injection site rotation appears to be the critical factor in preventing LH, which is associated with reduced glucose variability, hypoglycaemia, insulin consumption and costs.

RésuméIntroductionNotre objectif était d’évaluer la fréquence des lipodystrophies (LH) et sa relation avec la rotation des sites d’injection, la réutilisation des aiguilles, la variabilité de glycémie, l’hypoglycémie et la consommation d’insuline.MéthodesL’étude a porté sur 430 patients qui s’injectaient de l’insuline. Ils ont rempli un questionnaire concernant leur technique d’injection et ensuite leurs sites d’injection ont été examinés par une infirmière dans le service de diabétologie pour la présence de LH.RésultatsPrès de deux tiers des patients (64,4 %) ont eu des LH. Il y avait une forte relation entre la présence de LH et la non-rotation des sites d’injection, une technique de rotation appropriée ayant la plus forte valeur de protection contre la survenue de LH. Chez les patients qui ont fait une rotation correcte, seulement 5 % ont eu des LH. Parmi les patients atteints de LH, 98 % n’ont pas fait de rotation ou l’ont fait de façon inappropriée. Parmi les patients atteints de LH, 39,1 % avaient une hypoglycémie inexpliquée et 49,1 % avaient de la variabilité glycémique ; contre seulement 5,9 % et 6,5 %, respectivement pour ceux qui n’avaient pas de LH. Les LH étaient également liées à la réutilisation de l’aiguille, avec un risque considérablement augmenté lorsque les aiguilles étaient utilisées plus de cinq fois. La dose quotidienne d’insuline chez les sujets avec LH était 56 IU/jour en moyenne contre 41 IU/jour chez les patients sans LH. Cette différence de 15 UI/jour représente un coût total annuel au système de santé espagnol de 122 millions d’euros. Cette étude est la première dans laquelle l’utilisation de l’échographie a permis la description d’une « écho-signature » des LH.ConclusionsLa rotation correcte des sites d’injection semble être le facteur déterminant dans la prévention des LH. Éviter les LH est associé avec une réduction de la variabilité des glycémies, moins d’hypoglycémies, une moindre consommation d’insuline et des coûts des traitements plus faibles.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Endocrinology, Diabetes and Metabolism
Authors
, , , ,