Article ID Journal Published Year Pages File Type
3259840 Diabetes & Metabolism 2013 9 Pages PDF
Abstract

AimThis study estimated the prevalence of symptoms evocative of obstructive sleep apneoa (OSA) in patients with type 2 diabetes and the proportion of those with evidence of a previous diagnosis or diagnostic procedure.MethodsIn ENTRED 2007, 8926 people reimbursed for at least three antidiabetic agents within the last 12 months were randomly selected, and 3894 answered a self-administered questionnaire. Symptoms evocative of OSA were defined as frequent snoring with excessive daytime sleepiness and/or witnessed sleep apneoa. Patients were considered to have evidence of a previous diagnostic procedure if they reported an OSA diagnosis or had a sleep recording done, or if a sleep recording was found in the hospital discharge or medical claims database, or if they were currently being treated with nocturnal ventilation.ResultsThe patients’ mean age was 66 years. Around 8.5% reported being diagnosed with OSA, 4.2% were treated with nocturnal ventilation and 16% had symptoms evocative of OSA. Being male, obesity, high blood pressure, insulin treatment, living with a partner, lower educational level and financial difficulties were all associated with symptoms suggestive of OSA. Overall, 13% had evidence of a previous diagnostic procedure, and the rate was 35% among those with symptoms evocative of OSA.ConclusionOSA is underdiagnosed in French diabetic patients, while the prevalence of symptoms is high. Only 13% of the study population and 35% of those with symptoms suggestive of OSA had benefited from a diagnostic procedure. It is of the utmost importance to better diagnose OSA in the diabetic population.

RésuméObjectifsEstimer la prévalence des symptômes évocateurs de syndrome d’apnées du sommeil (SAS) chez les diabétiques de type 2 et la proportion de patients qui avaient bénéficié d’une démarche diagnostique.MéthodesDans ENTRED 2007, 8926 patients remboursés d’au moins trois antidiabétiques au cours des 12 derniers mois ont été tirés au sort et 3894 ont répondu à l’auto-questionnaire. Les symptômes évocateurs de SAS ont été définis par des ronflements fréquents associés à une somnolence diurne excessive et/ou à des apnées observées par l’entourage. Les patients ont été considérés comme ayant eu une démarche diagnostique vis-à-vis du SAS s’ils déclaraient avoir déjà reçu un diagnostic de SAS ou avoir déjà bénéficié d’un enregistrement du sommeil ou si un acte d’enregistrement était notifié dans les remboursements de l’assurance maladie ou le PMSI ou s’ils étaient traités par ventilation nocturne.RésultatsL’âge moyen des patients était de 66 ans. Environ 8,5 % ont déclaré un SAS diagnostiqué, 4,2 % étaient traités par ventilation nocturne et 16 % avaient des symptômes évocateurs de SAS. Le sexe masculin, l’obésité, l’hypertension artérielle, l’insulinothérapie, le fait de vivre en couple, un faible niveau d’éducation et des difficultés financières étaient associés au fait d’avoir des symptômes évocateurs de SAS. Au total, 13 % avaient bénéficié d’une démarche diagnostique, c’était le cas de 35 % des personnes qui présentaient des symptômes évocateurs de SAS.ConclusionLa prévalence des symptômes évocateurs de SAS est élevée chez les diabétiques de type 2. Seul un tiers des patients symptomatiques ont déjà bénéficié d’une démarche diagnostique. Le dépistage du SAS doit être amélioré.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Endocrinology, Diabetes and Metabolism
Authors
, , , , ,