Article ID Journal Published Year Pages File Type
3260112 Diabetes & Metabolism 2012 9 Pages PDF
Abstract

AimCardiovascular autonomic neuropathy (CAN) and pulsatile stress are considered to be independent cardiovascular risk factors. This study compared haemodynamic changes during an active orthostatic test in adult patients with type 1 diabetes (T1DM), using low versus high RR E/I ratios as a marker of CAN.MethodsA total of 20 T1DM patients with low RR E/I ratios were compared with 20 T1DM patients with normal RR E/I ratios, matched for gender (1/1 ratio), age (mean: 46 years) and diabetes duration (22–26 years); 40 matched healthy subjects served as controls. All subjects were evaluated by continuous monitoring of arterial blood pressure (Finapres®) and heart rate using a standardized posture test (1-min standing, 1-min squatting, 1-min standing), thus allowing calculation of baroreflex gain.ResultsCompared with controls, T1DM patients showed lower RR E/I ratios, reduced baroreflex gains, higher pulsatile stress (pulse pressure × heart rate), greater squatting-induced pulse pressure rises, orthostatic hypotension and reduced reflex tachycardia. Compared with T1DM patients with preserved RR E/I ratios, T1DM patients with low RR E/I ratios showed reduced post-standing reflex tachycardia and baroreflex gain, and delayed blood pressure recovery, but no markers of increased pulsatile stress. Interestingly, decreased baroreflex gain was significantly associated with both pulsatile stress and microalbuminuria.ConclusionThe use of RR E/I ratios to separate T1DM patients allows the detection of other CAN markers during an orthostatic posture test, but with no significant differences in pulsatile stress or microalbuminuria. In this context, squatting-derived baroreflex gain appears to be more informative.

RésuméButLa neuropathie autonome cardiaque (NAC) et le stress pulsatile sont considérés comme des facteurs de risque cardiovasculaire indépendants. Nous avons comparé les modifications hémodynamiques pendant un test actif d’orthostatisme chez des adultes diabétiques de type 1 (DT1) séparés selon la valeur de RR E/I ratio (basse versus élevée) comme marqueur de NAC.MéthodesVingt patients DT1 avec un ratio E/I abaissé ont été comparés à 20 patients DT1 avec un ratio E/I normal, appariés pour le sexe (1/1 ratio), l’âge (moyenne : 46 années) et la durée du diabète (22–26 années). Quarante sujets sains appariés ont servi de témoins. Tous les sujets ont été évalués par une mesure continue de pression artérielle (Finapres®) et de fréquence cardiaque lors d’un test postural standardisé (une minute debout, une minute accroupi, une minute debout) avec calcul d’un gain baroréflexe.RésultatsComparés aux témoins, les patients DT1 ont un ratio E/I abaissé, un gain baroréflexe diminué, un stress pulsatile (pression pulsée × fréquence cardiaque) accru, une augmentation plus marquée de pression pulsée en position accroupie, une hypotension orthostatique et une tachycardie réflexe réduite. Comparés aux patients DT1 avec un ratio E/I préservé, les patients DT1 avec un ratio E/I abaissé ont une diminution de la tachycardie réflexe lors du redressement et une réduction du gain baroréflexe, un retard dans la correction de l’hypotension orthostatique, mais pas d’augmentation du stress pulsatile. Il est intéressant de noter que la diminution du gain baroréflexe est significativement associée au stress pulsatile et à la microalbuminurie.ConclusionL’utilisation du rapport RR E/I pour séparer les patients DT1 permet de détecter d’autres marqueurs de NAC durant un test d’orthostatisme, mais sans différences significatives en ce qui concerne le stress pulsatile ou la microalbuminurie. De ce point de vue, le gain baroréflexe calculé lors du passage accroupi–debout apparaît plus discriminant.

Related Topics
Health Sciences Medicine and Dentistry Endocrinology, Diabetes and Metabolism
Authors
, , ,