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3260281 Diabetes & Metabolism 2012 7 Pages PDF
Abstract

AimThe study documented the attitudes and practices of French general practitioners (GPs) regarding the prescription of physical activity (PA) for obesity management.MethodsA cross-sectional survey of all 254 GPs with practices in a city in the south of France was performed, of which 203 (80%) questionnaires were returned. From these, demographic, professional and personal data, beliefs, attitudes, training and barriers to prescribing PA were assessed.ResultsGPs are very much aware of the importance of PA in the management of obesity, as 94% reportedly prescribed it frequently (‘usually’ or ‘often’). However, only a minority recommended PA levels that were consistent with most guidelines. Even though most of the GPs (71%) reported a lack of training in prescribing PA, only a slight majority (52%) wished to undergo such training. Patients’ non-compliance was the main obstacle for 63% of the GPs. Also, although only 1% of the GPs used software and Internet resources, 62% expressed a desire to incorporate these tools in their practices. The personal characteristics of GPs also influenced their attitudes and practices, as reflected by the fact that overweight or obese GPs favoured psychobehavioural management rather than PA (P = 0.03). Younger GPs (< 45 years) felt less adequately trained than their elders (P = 0.01) and were more eager for additional training.ConclusionGPs play a central role in preventing the pandemic of obesity and other chronic diseases for which PA is a cornerstone. However, the need to improve GP practices in prescribing PA remains a challenge. Better medical education and the development of adequate Web-based tools should also be prioritized.

RésuméObjectifÉvaluer les attitudes et pratiques des médecins généralistes (MG) français concernant la prescription d’activité physique dans la prise en charge de l’obésité.MéthodesEnquête transversale par questionnaire auprès des 254 MG de l’agglomération de Montpellier. Deux cent trois réponses ont été obtenues (80 %). Nous avons évalué les données démographiques, professionnelles et personnelles, les croyances, les attitudes, la formation et les obstacles à la prescription d’activité physique.RésultatsLes MG sont bien conscients de l’importance de l’activité physique dans la prise en charge de l’obésité car 94 % d’entre eux déclarent la prescrire fréquemment. Cependant, ils sont une minorité à recommander des niveaux d’activité physique en adéquation avec les recommandations. Même si la plupart des MG (71 %) reconnaissent un manque de formation concernant la prescription de l’activité physique, seule une faible majorité (52 %) souhaite cette formation. La non-observance des patients est l’obstacle principal à la prescription d’activité physique (63 % des MG). Alors que seul 1 % des MG utilise des logiciels ou des ressources Internet, 62 % ont exprimé le désir d’incorporer ces outils à leur pratique. Les caractéristiques personnelles des MG peuvent influencer leurs attitudes et leurs pratiques. Les MG en surpoids ou obèses favorisent la prise en charge psychocomportementale plutôt que l’activité physique (P =0,03). Les MG les plus jeunes (< 45 ans) se considèrent moins formés que leurs aînés (P = 0,01) et sont plus avides de formation.ConclusionLes MG jouent un rôle central dans la prévention de la pandémie d’obésité et des autres pathologies chroniques dans lesquelles l’activité physique représente l’une des pierres angulaires de la prise en charge. Il est nécessaire d’améliorer les pratiques des MG pour la prescription d’activité physique. Une amélioration de la formation médicale ainsi que le développement d’outils adéquats tels que des sites Internet constituent une priorité.

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