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3260297 Diabetes & Metabolism 2011 7 Pages PDF
Abstract

BackgroundTo study the long-term prognosis of anorexia nervosa (AN), 484 adult AN patients were followed on a mean duration of 13 years.ResultsThe mortality rate was 1.2%. Eight factors were linked to the lack of recovery at 2 years: low BMI at discharge, low energy and fat intakes, high drive for excessive exercising, high score for perfectionism, for interpersonal distrust and for anxiety, use of tube-feeding and adhesion to treatment (P < 0.02). Four factors explained the risk of the binge/purging form at 2 years: having had binge-eating disorder and overweight before AN, having had purging episodes within the first 2 years of AN; having had very high energy intakes through meals and being not treated by tube-feeding. During the 13-year follow-up, very few binge/purging patients turned out to have the restrictive form. Two main factors explained 67% of the variance of menses recovery: having a BMI > 18.5 kg/m2; and having no physical hyperactivity. The recovery rate increased with the elapsing of relapse-free time (P = 0.02). After a 13.5-year follow-up, 292 out of the 484 patients were recovered (60.3%), 25.8% had a relatively good outcome, 6.4% a bad outcome and 6.4% a severe outcome. Very few factors were identified as predictors of a good outcome (binge-eating/purging subtype, personality disorder).

RésuméAfin d’étudier le pronostic de l’anorexie mentale (AM), nous avons suivi régulièrement pendant 13 ans, 484 malades AM, ayant initialement soit la forme restrictive, soit la forme boulimique, après une première hospitalisation. La mortalité à terme fut de 1,2 %. Huit facteurs étaient associés à la rechute à deux ans : un IMC bas à la sortie, des apports énergétiques et lipidiques bas, une hyperactivité physique, un score de perfectionnisme, de méfiance à l’égard d’autrui et d’anxiété élevés, le refus de la nutrition entérale et le bas niveau d’adhésion au traitement. Quatre facteurs étaient associés à l’évolution vers la forme boulimique après deux ans : avoir été compulsive ou obèse avant l’AM, avoir eu quelques épisodes de vomissements ou de crises compulsives dans les deux premières années, avoir eu des apports énergétiques per os très élevés pendant l’hospitalisation et n’avoir pas eu de nutrition entérale. Le taux de guérison s’accroissait avec le temps passé sans rechute. Parmi les AM restrictives, 31 % devinrent AM boulimiques ou boulimiques à poids normal. À l’inverse, très peu d’AM boulimiques devinrent restrictives. Après 13,5 ans de suivi, 60,3 % des malades étaient guéris, 25,8 % avaient un pronostic plutôt bon, 6,4 % mauvais et 6,4 % très mauvais. Nous n’avons identifié que deux facteurs associés à un mauvais ou très mauvais pronostic : une forme boulimique et un trouble de la personnalité sévère.

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