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3260343 Diabetes & Metabolism 2009 5 Pages PDF
Abstract

AimThe objective of the present study was to determine whether or not maternal metabolic syndrome in early pregnancy in women without previous diabetes is associated with the development of gestational diabetes mellitus (GDM).MethodsA total of 508 women from the Rhea study—involving a pregnant cohort in Crete, Greece (2007–2009)—with singleton pregnancies were included in the present analysis. Maternal fasting serum samples were collected and blood pressure measured before gestational week 15. The metabolic syndrome in early pregnancy was defined according to NHLBI/AHA criteria. Pregnant women were screened for GDM between weeks 24 and 28 of gestation, as defined by Carpenter and Coustan criteria. Multivariable log-binomial regression models were used to estimate the effect of the metabolic syndrome in early pregnancy on the risk of GDM, after adjusting for confounding factors.ResultsWomen with the metabolic syndrome were at high risk of GDM (RR = 3.17; 95% CI: 1.06–9.50). Among the components of the metabolic syndrome, the most significant risk factors were impaired fasting glucose (RR = 4.92; 95% CI: 1.41–17.23) and pre-pregnancy obesity (RR = 2.65; 95% CI: 1.23–5.70). A 10-mmHg rise in systolic and diastolic blood pressure increased the relative risk of GDM by 49% (RR = 1.49; 95% CI: 1.10–2.02) and 34% (RR = 1.34; 95% CI: 1.04–1.73), respectively, whereas a 1-unit increase in pre-pregnancy BMI increased the relative risk of GDM by 6% (RR = 1.06; 95% CI: 1.01–1.12).ConclusionThese findings suggest that women with the metabolic syndrome in early pregnancy have a greater risk of developing GDM.

RésuméObjectifDéterminer si la présence d’un syndrome métabolique en début de grossesse, chez des femmes sans antécédent de diabète, est associée à l’apparition d’un diabète gestationnel (DG).MéthodesCinq cent huit femmes participant à l’étude Rhea, étude de cohorte menée chez des femmes enceintes en Crète, Grèce (2007–2009) ayant une grossesse non gemellaire, ont été incluses dans l’analyse. Avant la 15e semaine de gestation, des prélèvements de sang ont été réalisés à jeun et la pression artérielle a été mesurée. Le syndrome métabolique en début de grossesse a été défini selon les critères de l’AHA/NHLBI. Le dépistage du DG a été effectué entre la 24e et la 28e semaine de gestation et le DG a été défini selon les critères de Carpenter et Coustan. Des modèles de régression log-binomiale multivariés ont été utilisés pour estimer l’effet du syndrome métabolique en début de grossesse sur le risque de DG après ajustement sur les facteurs de confusion.RésultatsLes femmes qui présentaient un syndrome métabolique avaient un risque élevé de DG (risque relatif [RR] = 3,17 ; IC à 95 % 1,06–9,50). Parmi les composants du syndrome métabolique, les facteurs de risque les plus importants étaient l’hyperglycémie modérée à jeun (RR = 4,92 ; IC à 95 % 1,41–17,23) et l’obésité avant la grossesse (RR = 2,65 ; IC à 95 % 1,23–5,70). Une augmentation de 10 mmHg de la pression artérielle systolique ou diastolique augmentait le RR de DG de 49 % (RR = 1,49, IC à 95 % 1,10–2,02) et de 34 % (RR = 1,34, IC à 95 % 1,04–1,73), respectivement, alors que l’augmentation par unité de l’IMC avant la grossesse augmentait le RR de DG de 6 % (RR = 1,06 ; IC à 95 1,01–1,12).ConclusionCes résultats suggèrent que les femmes qui présentent un syndrome métabolique en début de grossesse ont un risque plus élevé de développer un DG.

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Authors
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