Epidemiological data on postprandial glycaemia

SummaryThere are few studies on the effects of postprandial hyperglycaemia, and usually it is assumed that its effects are the same as those of postglucose-load hyperglycaemia, following a standard 75 g oral glucose tolerance test. There is some evidence from a study with blood drawn following ingestion of a standardised “diabetes screening product” or a 75 g oral glucose load, that the glucose concentrations during the 2-hour period of these two tests are highly correlated. There is epidemiological evidence that the 2-hour post-load-glucose is more predictive of cardiovascular mortality than fasting glucose, but it would appear that they are equally predictive of retinopathy. While hyperglycaemia is related with cardiovascular mortality, clinical trials lowering glucose levels in type 2 diabetic patients, have not succeeded in reducing cardiovascular disease rates, in contrast to the beneficial effects on micro-vascular disease. STOP-NIDDM, a clinical trial testing the prevention of type 2 diabetes, used the glucose lowering agent acarbose, a drug which lowers postprandial glucose. There was a beneficial effect on cardiovascular outcomes, however, the number of events was extremely small and the study was not designed to test this effect. Confirmatory studies are required before it is possible to conclude that acarbose is effective in cardiovascular prevention, and that indeed it is the treatment of postprandial glucose which is beneficial. The cardiovascular disease in diabetic patients may be due to the presence of other cardiovascular risk factors associated with diabetes.

RésuméLes études sur les effets de la glycémie postprandiale sont peu nombreuses. D’habitude, ces effets sont supposés être assimilables à ceux qui sont observés après une charge orale en glucose, test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO). Cette hypothèse est en partie vraie : les comparaisons de la glycémie 2 heures après une charge en glucose ou après ingestion d’un « diabetes screening product » montrant des résultats très corrélés. Beaucoup d’études montrent que la glycémie 2-heures postcharge est plus prédictive de la mortalité cardio-vasculaire que la glycémie à jeun. Cependant, il y a peu d’études sur les maladies microvasculaires, et il semble que pour la rétinopathie, les deux glycémies montrent des effets très parallèles. Bien que l’hyperglycémie soit liée à la mortalité et la morbidité cardio-vasculaire, les essais cliniques visant à diminuer la glycémie n’ont pas réussi à réduire vraiment le taux des maladies cardio-vasculaires ; de manière contrastée, ils ont bien montré les résultats bénéfiques sur les maladies microvasculaires. STOP-NIDDM, un essai visant à prévenir et retarder la survenue du diabète de type 2 par l’acarbose, médicament abaissant la glycémie surtout postprandiale, a montré un effet bénéfique sur les événements cardio-vasculaires. Toutefois, ceux-ci furent « très peu » nombreux et le protocole n’était pas prévu à cette intention. D’autres études sont nécessaires avant de conclure que l’acarbose est efficace pour la prévention des maladies cardio-vasculaires, et que c’est le traitement de la glycémie postprandiale qui est, en soi, bénéfique. Les maladies cardio-vasculaires chez les patients diabétiques peuvent êtres dues à la présence d’autres facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires associées au diabète, mais pas à l’hyperglycémie proprement dite.