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3272307 Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction 2015 5 Pages PDF
Abstract
L'induction médicale du travail pour grossesse prolongée à bas risque est une pratique courante dont l'objectif est de prévenir la mortalité anténatale à terme dépassé, la cause la plus fréquente de mortalité périnatale. Cette pratique est acceptée comme valide au vu des résultats de méta-analyses de publications de la littérature anglo-saxonne. Selon ces méta-analyses sur l'induction du travail pour grossesse prolongée à bas risque, le taux de mortalité varie entre 2,6 et 7,6 pour 1000 naissances, basé sur 2 à 5 mort-nés parmi 13 à 16 décès périnataux, y compris les grossesses diabétiques et autres grossesses à haut risque, sans rapport avec l'objet de l'étude. Si l'on regarde les grandes bases de données internationales de 1998 à 2003, la mortalité périnatale à ≥ 41 semaines est de 0,9 à 2,4 pour 1000 naissances, c'est-à-dire 300 % plus basse que la mortalité périnatale des grossesses prolongées dans les bras « wait-and-see » des études anglo-saxonnes prises en compte dans les méta-analyses. Dans ces méta-analyses, les décès de la première semaine dépassent de beaucoup les mort-nés, le contraire de ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Ces deux résultats peu plausibles mettent en question la validité du choix d'une induction du travail pour les grossesses à ≥ 41 semaines.
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