Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3275656 | Médecine des Maladies Métaboliques | 2008 | 5 Pages |
Abstract
Le diabète de type 2, maladie multifactorielle, est lié à l'association d'un déficit de l'insulinosensibilité ou insulinorésistance liée aux habitudes de vie (acquise) et d'un déficit de l'insulinosécrétion (inné). Aux stades de début, hyperglycémie modérée à jeun (IFG) et intolérance au glucose (IGT), l'insulinorésistance dévoile une dysfonction insulaire, ou incapacité des cellules β-insulaires à augmenter leur débit de sécrétion pour répondre à l'augmentation des besoins. Ce phénomène, appelé compensation de l'insulinorésistance par la cellule β, est inopérant chez ces sujets, du fait d'une susceptibilité génétique à une moindre capacité potentielle d'insulinosécrétion, ou d'une hypotrophie des cellules β acquise in utero. Ensuite, c'est la réduction progressive de l'insulinosécrétion qui va conduire des premières anomalies de la glycorégulation à un diabète patent, puis mener jusqu'à l'insulinorequérance, alors que le déficit de l'insulinosensibilité reste stable avec le temps.
Keywords
Related Topics
Health Sciences
Medicine and Dentistry
Endocrinology, Diabetes and Metabolism
Authors
P.-J. (Professeur), T. Meas, M. Virally, M. Laloi-Michelin, C. Ambonville, J. Bitu, J.-P. Kevorkian,