Article ID | Journal | Published Year | Pages | File Type |
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3275687 | Médecine des Maladies Métaboliques | 2007 | 5 Pages |
Abstract
Le choix thérapeutique pour le traitement médicamenteux du diabète de type 2 (DT2) s'est enrichi récemment d'une nouvelle classe, les incrétino-mimétiques, qui potentialisent l'insulinosécrétion au cours du repas. L'effet incrétine, défini comme l'augmentation de l'insulinosécrétion en réponse au glucose oral, comparativement à celle obtenue lorsque le glucose est administré par voie intraveineuse de manière à obtenir le même profil glycémique, est responsable de 50 à 60 % de l'insuline sécrétée au cours d'un repas. Deux peptides, le glucose-dependent insulinotropic peptide (GIP) et le glucagon-like peptide-1 (GLP-1), sécrétés au niveau de l'intestin en réponse au repas, sont les principaux responsables de cet effet. Au cours du DT2, l'effet incrétine est globalement réduit car la sécrétion du GLP-1 est diminuée alors que son action insulinotrope est préservée. Le GLP-1 est dégradé en quelques minutes sous l'effet d'une enzyme, la dipeptidyl peptidase-IV (DPP-IV). Ceci à conduit à développer deux approches thérapeutiques, d'une part le développement d'analogues injectables par voie sous-cutanée du GLP-1 (ou agonistes du récepteur du GLP-1) résistant à l'action de la DPP-IV, d'autre part des médicaments oraux, les gliptines, inhibant sélectivement la DPP-IV. Cet article présente les principales données actuelles concernant l'exénatide, le premier analogue du GLP-1, qui sera prochainement disponible en France pour le traitement du DT2, en association à la metformine et/ou un sulfamide hypoglycémiant chez des patients DT2 n'ayant pas obtenu un contrôle glycémique adéquat aux doses maximales tolérées de ces traitements oraux.
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Health Sciences
Medicine and Dentistry
Endocrinology, Diabetes and Metabolism
Authors
S.-P. Choukem, J.-F. Gautier,