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3312099 Journal de Chirurgie Viscérale 2012 6 Pages PDF
Abstract
La laparoscopie est une voie d'abord qui est génératrice de nouvelles complications. Un tiers des complications est secondaire à la création d'un pneumopéritoine. La procédure laparosocopique initiale débute par la mise en place d'un pneumopéritoine qui peut se faire soit par un trocart d'open cœlio, soit par l'utilisation d'une méthode fermée à l'aide d'une aiguille de Veress, puis introduction d'un trocart ou l'introduction directe du trocart sans pneumopéritoine préalable. Lors de cette dernière technique, les complications peuvent survenir lors de l'introduction de l'aiguille de Veress ou le plus souvent lors de l'introduction du trocart ombilical. Nous avons abordé uniquement les problèmes de la création d'un pneumopéritoine par une technique fermée et les tests de sécurité. La ponction à l'aiguille de Palmer dans l'hypochondre gauche chez un patient en décubitus dorsal semble être la technique la plus sûre. Parmi les quatre tests de sécurité pour l'analyse du bon placement de l'aiguille de Veress (double « clic », test à la seringue, test d'aspiration, pression initiale avant insufflation) pour l'insufflation, seul le test de vérification de la pression semble posséder une valeur diagnostique. Celui-ci consiste à mesurer les cinq premières pressions enregistrées par l'insufflateur à cinq secondes d'intervalle et qui doivent être inférieures à 10 mmHg avec une pression d'insufflation de 1 L/min, chez un patient bien curarisé. L'hyperpression transitoire de 25 mmHg permet l'introduction du premier trocart dans les meilleures conditions de sécurité. À ce jour, malgré l'absence d'augmentation significative de plaie digestive ou vasculaire lors de l'introduction d'un trocart sans pneumopéritoine, il n'existe pas de test de sécurité pour sa mise en place.
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Health Sciences Medicine and Dentistry Gastroenterology
Authors
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