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3386223 Revue Française d'Allergologie 2013 4 Pages PDF
Abstract

RésuméLa rareté des allergies aux Liliacées justifie cette relation de cinq cas d’anaphylaxie alimentaire sévère à l’oignon et à l’ail. Trois femmes ont présenté un choc anaphylactique de grade 3, deux ont présenté une diarrhée aiguë. La fréquence, évaluée sur 1300 cas d’anaphylaxie alimentaire enregistrés est de 0,38 %. L’allergie est isolée. Le diagnostic est porté par l’anamnèse relevant la fréquence d’épisodes allergiques et l’interrogatoire permettant d’identifier la responsabilité de l’oignon. Les prick-tests à l’oignon natif et la recherche d’IgE spécifiques sont négatifs quatre fois sur cinq, et trois fois sur quatre. Les auteurs avancent l’hypothèse que l’allergène majeur, l’alliine lyase, est en quantité trop faible dans l’oignon pour que les tests avec la source allergénique puissent être efficients.

The paucity of cases of allergy to onion or to garlic justifies this series of five cases of severe food anaphylaxis to onion. Three females had an anaphylactic shock and two had an acute diarrhea. The prevalence is estimated 0.38% (out of 1300 cases of anaphylaxis registered). All of them had only this food allergy, leading to suspect that the allergen is restricted to liliaceae. Four over five prick-tests were negative and three-quarter of specific IgEs were not detected. The authors suggest that the poor efficiency of allergy tests to onion is due to a weak amount of alliin lyase, the major allergen, in the allergenic source.

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Health Sciences Medicine and Dentistry Immunology, Allergology and Rheumatology
Authors
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